Lassana Diarra est désormais un joueur libre et il y a deux semaines, lorsqu'il a évoqué pour la première fois les conditions de son départ de l'Olympique de Marseille, le milieu de terrain a bien compris que le club phocéen avait réussi à lui faire porter l'entière responsabilités des événements. Confronté à un déluge d'insultes et de menaces via les réseaux sociaux, Lassana Diarra a préféré laisser tomber, ne se lançant pas dans une bataille d'arguments dont il savait qu'elle était perdu d'avance.
Dans France-Football, le clan Diarra revient sur les dernières semaines du joueur à l'OM et explique que l'international avait compris ce qui se tramait, notamment suite à l'annonce de son pseudo refus de jouer à Nantes. « Il était sous contrat, donc s’il avait été à la faute, il aurait été sanctionné, mis à pied.Or il n’a jamais été puni. Il avait reçu la lettre de rupture de contrat l’avant-veille du match de Nantes, mais on dit qu’il ne s’est pas présenté au rendez-vous, de qui se moque-t-on ? Comme par hasard, personne ne souligne que Lass n’a pas réclamé les deux années et demie de contrat qu’il lui restait, soit plus de 9ME », explique un proche du milieu de terrain. Et selon France-Football, Lassana Diarra avait très rapidement fait savoir l'an dernier qu'il ne souhaitait pas rester à l'Olympique de Marseille, la fameuse clause sous seing privé ayant été décidé à l'ultime seconde avant la signature de son contrat à l'OM. En effet, alors que Vincent Labrune avait accepté qu'une clause libératoire soit prévue dans le contrat, elle ne figurait pas dans le contrat final..alors que le patron de Marseille n'était pas là. Résultat, c'est Vincent Pérez, directeur général de l'OM, qui aurait accepté ce document sous seing privé...en sachant qu'il n'avait aucune valeur juridique.