Frustré après le match nul à Reims (1-1) samedi, l’Olympique Lyonnais estime que l’arbitre Stéphanie Frappart aurait dû lui accorder deux penalties. En plus du coordinateur sportif Daniel Congré, le propriétaire John Textor a participé aux contestations.
L’Olympique Lyonnais l’a mauvaise. Accroché par le Stade de Reims dimanche, le club rhodanien se dit victime de deux décisions injustes de la part de l'arbitre Stéphanie Frappart. Le coordinateur sportif des Gones Daniel Congré a en effet regretté les penalties non accordés à Alexandre Lacazette et à Malick Fofana. « Il y a deux situations très litigieuses qui ont été en notre défaveur, je parle bien évidemment des deux penalties qui n'ont pas été sifflés sur Lacazette et Fofana », s’est plaint le dirigeant au micro de DAZN.
Le coup de gueule de Congré
« J'aimerais simplement comprendre, Madame Frappart n'a même pas consulté la VAR, alors que pour moi il y avait vraiment matière à réflexion, s’est-il étonné. Je ne sais pas si vous avez vu les images, mais sur Lacazette, son pied d'appui est clairement percuté. J'aimerais simplement qu'il y ait une uniformité sur les décisions arbitrales. Je suis déçu pour les joueurs car ça ne vient pas récompenser leurs efforts. J'aimerais vraiment une uniformité et je suis très déçu car ces décisions nous font mal. Ça commence à faire beaucoup et il va falloir changer les choses. »
La réaction de John #Textor sur Instagram ⬇️ pic.twitter.com/iKZbZM8P4U
— 𝗚𝗢𝗡𝗘𝗕𝗔𝗖𝗞 (@GonebackOff) November 23, 2024
S’il avait été du déplacement, John Textor se serait probablement exprimé auprès du diffuseur. Mais le propriétaire de l’Olympique Lyonnais, absent, a dû se contenter d’un message sur Instagram pour démontrer que l’ailier belge aurait dû obtenir un penalty. « TO : contact (cercle rouge) sur la face postérieure de la jambe gauche du joueur lyonnais en rouge avec force de poussée (flèche rouge) et rupture de la trajectoire de course. Penalty valide non sifflé », a écrit l’Américain, avant d’effacer sa publication. Il est vrai que l'homme d'affaires a suffisamment de problèmes à gérer en ce moment.