Après Lille-Metz et l'altercation entre Frédéric Antonetti et Sylvain Armand, l'UNECATEF a publié un communiqué. Le syndicat des entraîneurs a pris position pour l'entraîneur messin mais, dans la forme comme le fond, sa défense ne convainc pas, notamment Pierre Ménès.
La scène a fait le tour des réseaux et des télévisions, venant mettre la lumière sur la triste rencontre Lille-Metz (0-0) de vendredi soir. Dans les arrêts de jeu du match, Frédéric Antonetti en est venu aux mains avec Sylvain Armand. L'entraîneur messin s'est emporté contre le coordinateur sportif du LOSC qui s'est introduit dans sa zone technique et aurait tenté de faire pression sur l'arbitre du match. Antonetti a finalement écopé d'un carton rouge avant de subir une volée de critiques pour son comportement violent, notamment en salle de presse de la part des journalistes. Le bouillant technicien corse s'est alors ému d'un traitement injuste de son cas.
L'UNECATEF défend le lion Antonetti, Pierre Ménès rit jaune
Près de 24 heures plus tard, Frédéric Antonetti a reçu le soutien de l'UNECATEF, le syndicat des entraîneurs en France. L'organe, présidé par Raymond Domenech, a publié un communiqué qui n'a pas fait dans la dentelle. « OUI il est sanguin, OUI il est sous pression, OUI le sentiment de l’injustice est chez lui à fleur de peau, OUI il ne supporte pas la provoc, OUI il oublie parfois ce qu’il représente sur son banc, OUI ses réactions sont parfois excessives, mais Fred Antonetti exerce depuis des décennies et déjà à l’époque où nous n’étions pas en cage dans notre zone technique », est-il écrit pour débuter.
[#L1🇫🇷] Le communiqué de @UNECATEF pour défendre Frédéric Antonetti 👊 pic.twitter.com/8m0jB1Mfcu
— Footballogue⭐️⭐️ (@Footballogue) February 19, 2022
« On a mis un lion en cage et en plus on vient l’exciter. Peut-on accepter en silence gentiment la pression de l’adversaire sur l’arbitre dans un match tendu qui peut décider du sort d’une saison. Personne n’excuse la violence, mais il faut aussi peut-être regarder du côté des provocateurs qui, on se pose la question, se trouvaient juste devant les portes de la cage ? Que faisaient le délégué et le 4e arbitre si zélés d’habitude à faire régner la paix sur et autour des bancs ??? », a t-il été ajouté. Cette défense très imagée a subi une volée de critiques tant sur le fond que la forme. Ce texte y est vu par beaucoup comme défendant le comportement violent du coach messin au nom de la sacro-sainte union fraternelle des entraîneurs français. Pierre Ménès notamment estime que ce texte a été écrit « par un élève de CE1 et ne fait qu’ajouter du ridicule et de l’incompréhension à une situation qui l’est déjà suffisamment », faisant référence peut-être aussi aux nombreuses fautes d'orthographe du texte. Une chose est sûre, Frédéric Antonetti devra s'assurer de bénéficier d'une meilleure défense devant les instances disciplinaires.