PSG-OM ‍: Clément Turpin a évité le drame

PSG-OM : Clément Turpin a évité le drame

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Malgré les chants et les banderoles insultantes, notamment à l’encontre de la famille d’Adrien Rabiot, Clément Turpin n’a pas interrompu le choc PSG-OM ce dimanche et il y a des raisons de sécurité à cela. 

Avant le Classique de dimanche soir, le ton avait été donné par les autorités : le match entre le PSG et l’OM sera interrompu en cas d’incidents dans les tribunes, de chants insultants ou de banderoles injurieuses. Au final, le Parc des Princes a tenu sa promesse en réservant un accueil plus qu’hostile à Adrien Rabiot, dépassant même la ligne rouge à certaines reprises. Mais contre toute attente, la rencontre a été à son terme sans la moindre interruption. RMC revient sur les coulisses de ce PSG-OM et révèle qu’avant la rencontre de dimanche, une réunion s’est tenue entre Laurent Nunez, le préfet de police de Paris et l’arbitre du match Clément Turpin afin que les deux hommes « soient sur la même longueur d’ondes ».

A plusieurs reprises, le speaker du Parc des Princes a pris la parole afin de demander aux supporters de cesser les chants injurieux. En tribune présidentielle, Vincent Labrune a lui aussi agi, demandant au directeur général parisien Vincent Melero de faire enlever une banderole insultante faisant référence au décès du père d’Adrien Rabiot. La radio rappelle néanmoins qu’une fois le match lancée, Clément Turpin était le seul homme à avoir le pouvoir d’interrompre la rencontre. Or, l’arbitre de 42 ans n’a pas jugé que les chants étaient suffisamment répétés pour aller jusque-là même si une source proche des arbitres de Ligue 1 l’avoue, « on a frôlé » l’interruption du match. Dès lors, la question suivante se pose : pourquoi Clément Turpin n’a-t-il pas pris la décision de stopper la rencontre, ponctuellement voire définitivement ?

Clément Turpin a voulu éviter de plus graves incidents

« Arrêter définitivement la rencontre engendre des conséquences beaucoup plus lourdes. Avec un impact sur l’ordre public lié à l’évacuation du stade » explique un membre de la LFP à RMC. « Il faut vraiment que les conditions entraînent un danger pour les personnes présentes pour arrêter un match. Cela a été le cas ce week-end à Montpellier avec une tribune en feu » ajoute cette même source. Du côté sécuritaire, une autre source explique que l’arrêt du match était susceptible de provoquer « une évacuation précipitée, avec des mouvements de foule » et de potentiels incidents très graves pour la santé des spectateurs. Autrement dit, Clément Turpin a préféré laisser couler pour cette fois, plutôt que de créer des problèmes encore plus graves, mettant potentiellement en danger la sécurité des gens sur place. Un choix qui ne manquera pas de faire réagir, mais l’explication a eu mois le mérite d’avoir été donnée.