Ambitieux sur le marché des transferts, le FC Barcelone a reçu un avertissement de la part de Javier Tebas. Pour le patron de la Liga, le club catalan n’est pas en mesure de recruter Robert Lewandowski. Mais les Blaugrana s’activent pour augmenter leurs revenus, au risque de plomber le projet de Super League.
Malgré la situation de crise, le FC Barcelone ne manque pas d’idées avant l’ouverture du marché des transferts. Outre les arrivées annoncées d’Andreas Christensen et de Franck Kessié, tous les deux libres dans quelques semaines, le vice-champion d’Espagne espère attirer un attaquant de classe mondiale. L’heureux élu pourrait être Robert Lewandowski, dont le conflit avec ses dirigeants au Bayern Munich pourrait bien le mener vers la Catalogne. Ce scénario est pourtant difficile à envisager pour Javier Tebas.
L'avertissement de Tebas
De son côté, le président de la Liga ne voit pas comment le Barça peut réaliser une telle opération compte tenu de sa situation économique. « Le Barça sait déjà ce qu'il doit faire. Il connaît parfaitement nos règles par rapport au contrôle économique, a prévenu le dirigeant. Il s'agit d'une manière d'éviter des problèmes économiques majeurs. Je ne sais pas si le Barça va vendre Frenkie de Jong ou Pedri. Mais le club sait ce qu'il doit faire : vendre des actifs et gagner de l'argent. (…) En l'état, les Blaugrana ne peuvent pas signer Lewandowski. » C’est pourquoi le club dirigé par Joan Laporta s’active pour inverser la situation.
Selon 2Playbook, le Barça va vendre:
— Actualité - Barça (@ActualiteBarca) May 31, 2022
👉🏼49,9% des droits de BLM pour 200m€.
👉🏼 10% des droits TV à CVC à 270m€ (La Liga Impulso)
👉🏼 15% des droits TV à CVC à 270m€.
Total - 740m€. 💰
Son conseil d’administration a en effet convoqué une assemblée extraordinaire le 16 juin pour demander l’avis des socios sur la vente de 25% de ses droits TV. Cette opération passerait par un accord avec CVC Capital Partners, longtemps refusé par le Barça, notamment afin de rester libre de participer au projet de Super League. Mais le besoin urgent de liquidités a visiblement incité le club à négocier avec le fonds d’investissement, qui possède 8,2% des parts d’une société ayant obtenu les droits TV et sponsoring de la Liga.