OL Groupe a annoncé ce lundi que la date limite pour vendre le club à Eagle Football était désormais fixée au 17 novembre. Mais Jean-Michel Aulas a donné une semaine à John Textor pour apporter des réponses.
« Pathé, IDG Capital et Holnest, OL Groupe et Eagle Football se sont mis d'accord sur la fixation de la nouvelle date de réalisation de l'opération au 17 novembre 2022 et les étapes intermédiaires pour la signature de la documentation finale de financement en dette et en fonds propres. » C’est un communiqué de l’Olympique Lyonnais publié avant l’ouverture de la bourse de Paris qui a confirmé que la vente ne s’était pas concrétisée à la date du vendredi 21 octobre et qu’un nouveau report était accordé à John Textor, lequel avait voulu rassurer les supporters lyonnais la semaine passée. Cependant, un détail n’est pas passé inaperçu dans le document transmis par OL Groupe, à savoir que Jean-Michel Aulas et les autres vendeurs avaient désormais un droit de résiliation. Autrement dit, ils pourraient renvoyer John Textor à ses études si ce dernier ne parvenait pas à finaliser ce rachat, tout en lui réclamant un dédommagement qu’on imagine colossal.
L'OL commence à s'agacer avec John Textor
Vous m’avez manqué ❤️💙 pic.twitter.com/BqH7T3bpiZ
— Alexandre Lacazette (@LacazetteAlex) August 6, 2022
Car c’est une évidence, et malgré les propos du milliardaire américain, il y a clairement un souci, ce deuxième report du « closing » étant le signe d’une grande exigence de la part d’OL Groupe face aux fonds censés permettre à John Textor d’acheter le club. Et si la date du 17 novembre est donc officielle, Le Progrès affirme que du côté des bureaux de l’Olympique Lyonnais on a fixé une échéance nettement plus courte à l’homme d’affaires. Francois Guttin-Lombard, le patron du service des sports du quotidien régional affirme que c’est dès cette semaine que Jean-Michel Aulas attend des réponses à ses questions. « En clair, soit John Textor montre réellement patte blanche, et notamment un engagement écrit prouvant l’apport la société d’investissement Ares Management censée apporter 400 millions d’euros dans ce dossier, soit les actionnaires dénoncent l’accord », prévient le journaliste, qui précise que si c’était le cas, alors OL Groupe se mettrait aussitôt en quête d’un nouvel acheteur.