John Textor n'a pas bien pris les sanctions infligées par la DNCG. Peu convaincu par les comptes lyonnais, l'instance a décidé un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation. Pourtant, l'OL s'en sort bien au vu du dossier financier qu'il a présenté.
L'OL a t-il frôlé la catastrophe sportive avec la DNCG ? Devant présenter 60 millions d'euros en juin dernier au gendarme financier du football français, John Textor a quelque peu failli. L'argent devait être déposé sur un compte bloqué, ce qui n'a pas été le cas. En conséquence, l'OL s'est vu infliger un encadrement de sa masse salariale et de ses indemnités de mutation. Une mauvaise nouvelle pour un club qui a grandement besoin de recruter pour revenir dans le top 5. Cependant, les plus taquins diront que cette sanction est peu dissuasive pour les Lyonnais, voire clémente. L'Equipe le confirme aussi, indiquant que l'OL a échappé au pire cet été.
L'OL en Ligue 2, une mauvaise pub pour la Ligue 1
Selon les informations du quotidien sportif, le dossier présenté par John Textor était tellement bancal que l'OL risquait une rétrogradation en Ligue 2 à titre conservatoire. L'Américain avait été prévenu dès le 17 juin dernier qu'il devait injecter 60 millions d'euros dans les comptes du club lyonnais. Toutefois, au 30 juin pour le passage devant la DNCG, il n'avait pas suivi ces injonctions. Pourtant, l'instance de contrôle financier n'a pas sanctionné l'OL aussi durement que prévu.
DNCG : Lyon était sous la menace d'une rétrogradation en Ligue 2
— L'ÉQUIPE (@lequipe) July 25, 2023
À la vue du dossier présenté par Lyon devant la DNCG, le club aurait pu être menacé de relégation à titre conservatoire https://t.co/hibizcj49g pic.twitter.com/iY4G59FIIl
L'Equipe a tenté d'expliquer cette clémence. « Le fait que la DNCG n'ait pas poussé le curseur des sanctions aussi loin peut s'expliquer par différentes raisons. Premièrement, afin de ne pas accabler un investisseur étranger pas encore familier des us et coutumes financiers en vigueur. L'identité du club, l'OL, l'un des plus prestigieux de L1, peut aussi avoir compté. Enfin, dans le cadre de la création récente de la société commerciale de la LFP et de l'apport de 1,5 milliard d'euros par le fonds CVC, rétrograder, même temporairement, un club qui, avec Marseille, doit percevoir le plus d'argent (90 M€) après le PSG, n'aurait pas constitué un message très positif. Et ce, alors même que Vincent Labrune, le président de la LFP, travaille à améliorer l'image du foot français et que se profile, d'ici à quelques semaines, le prochain appel d'offres des droits télé pour la période 2024-2028 », écrit L'Equipe.
De quoi faire jaser à Sochaux où le club lutte pour récupérer les fonds nécessaires à sa survie en Ligue 2. Cela fera aussi relativiser les supporters lyonnais, conscients que l'OL n'est finalement pas à plaindre cet été. Avec deux recrues comme Clinton Mata et Skelly Alvero ainsi que plusieurs à venir dans les prochaines semaines, l'OL est un puni bien heureux en somme.