Nantes ‍: Pallois c'est Superman, respect exigé ‍!

Nantes : Pallois c'est Superman, respect exigé !

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A 37 ans, Nicolas Pallois s'accroche au FC Nantes. Le défenseur central n'est pas le plus coté de Ligue 1 mais il conserve la confiance d'Antoine Kombouaré. Une performance expliquée par le travail physique du joueur.

Dans un effectif nantais souvent remodelé au mercato, Nicolas Pallois a réussi l'exploit de jouer 8 années de suite pour les Canaris. C'est presque une anomalie pour un joueur qui a souvent changé de club avant Nantes : Caen, Quevilly, Valenciennes, Laval, Niort et Bordeaux. Surtout, Pallois n'est pas inutile au sein du groupe dirigé par Antoine Kombouaré. A 37 ans, il joue encore beaucoup de matchs pour le FCN, étant un cadre important pour une formation à nouveau menacée par la relégation cette année. Une performance qui n'est pas saluée par tous puisque le défenseur central est régulièrement critiqué par les observateurs voire par ses propres supporters. 

Pallois court vite et longtemps à Nantes

Il faut dire que Nicolas Pallois ne donne pas souvent l'impression d'être élégant sur un terrain, étant essentiellement solide dans les duels. Un style à l'ancienne qui masque parfois ses grandes qualités physiques. En conférence de presse d'avant-match, le défenseur nantais a tenu à remettre l'église au milieu du village. Comparé à Dante, doyen des défenseurs de Ligue 1 à 41 ans, Pallois estime avoir autant de mérite que le Brésilien vu ses efforts pour aider les Canaris. « Une saison à Nice ça ne vaut pas une saison à Nantes ! Dante, il a joué au Bayern : quand on défend trois fois dans le match, c’est plus facile que quand on doit arrêter 10 occasions au FC Nantes », a t-il lâché.

Il a également profité de sa venue devant les journalistes pour gommer une idée reçue sur sa supposée lenteur. « Tous les journalistes dans ma carrière m’ont dit que j’étais lent et que je courais peu ou pas trop ! Mais j’ai toujours couru. Dans l’équipe, si vous regardez, même au niveau de la vitesse, je suis dans les premiers. Après, sur les premiers mètres, il faut me lancer », a t-il indiqué avant le déplacement de Nantes à Saint-Etienne dimanche. Une manière aussi de rappeler que le maintien des Canaris ne se ferait pas sans lui.