Le meilleur buteur de la Ligue 1 avoue qu’il est parfois difficile de trouver de la motivation pour jouer à Louis-II, mais voit en la Seleção un bon moyen de tout donner.
Arrivé à Monaco il y a presque trois ans avant d’effectuer un prêt à l’Espanyol Barcelone la saison dernière, Nenê avoue bien sûr avoir eu du mal à s’acclimater à « l’ambiance » du Stade Louis-II, plutôt discrète, surtout par rapport aux habitudes sud-américaines.
« Au début, quand je suis arrivé, c'était un peu difficile de voir qu'il n'y avait pas beaucoup de monde au stade. On n'a pas cette pression des supporters, comme elle existe dans d'autres clubs, et je ne parle pas de l'Amérique du Sud. Mais on a quand même quelques supporters, et puis je me suis habitué au stade maintenant. Je joue pour ceux qui m'apprécient, je me bats pour ma famille, le club, moi-même », a estimé l’attaquant brésilien, qui, comme tout joueur professionnel de son pays, rêve un jour de porter le maillot en or, même si la concurrence est terrible à son poste.
« Porter le maillot de cette sélection merveilleuse est un rêve, et s'il y a une chance sur mille de jouer la Coupe du monde, je veux la saisir, par contre, je ne dois pas baisser de rythme », a rappelé Nenê, qui a déjà connu un petit coup de mou en décembre avant de repartir en ce début d’année, et qui sait qu’il devra au moins permettre à son club d’être européen pour se faire remarquer. Et cela peut passer par une victoire face à l’OL de Cris, Ederson et Bastos ce dimanche.
