La décision prise à distance par le président de l'Olympique de Marseille de ne pas donner sa part de recette à Trélissac a fait le buzz. Pour Daniel Riolo, Jacques-Henri fait honte à l'OM.
Même si ce n’est pas l’affaire du siècle, loin de là, les différents choix faits par les dirigeants des clubs de l’élite concernant le « don » ou pas de leur part sur la recette des matchs de Coupe de France donnent lieu à des débats. Surtout lorsqu’un club comme l’Olympique de Marseille décide de ne rien laisser à Trélissac. Pour Daniel Riolo, Jacques-Henri Eyraud, qui a laissé le soin à un de ses adjoints d’annoncer la mauvaise nouvelle aux dirigeants de l’adversaire de l’OM, a eu une attitude indigne d’un grand club comme Marseille.
Goujat, rat...Eyraud prend cher
Et rien ne peut justifier la décision prise par JHE. « Ce que Marseille est nul. La formation de L1 qui vient dans un club amateur se doit d’être élégante. C’est une somme dérisoire pour le fonctionnement d’un club pro. Il faut tout laisser. Il n’y a rien qui l’oblige, mais l’élégance quand même. Là, c’est une politique de rats. On met cette question de la recette en avant si les gros clubs ne font pas le geste. Tant mieux si c’est évoqué. Parce que ce n’est pas bien, ce n’est pas classe de garder sa part du gâteau face à un club amateur. C’est presque normal de laisser la recette. Et l’excuse selon laquelle le club donne beaucoup à côté, avec des clubs partenaires, c’est très bien, mais bon. Le club de L1 va faire un, deux ou trois tours contre un petit. En additionnant, ça lâche 300 000 euros. Ça va, et surtout que Dassier et Labrune avaient laissé la recette auparavant. Là, Eyraud s’est comporté comme un goujat », a lancé Daniel Riolo sur RMC, histoire de faire connaître son opinion sur ce sujet polémique.