Sorti à la 76e minute contre Brest samedi soir (1-1), Burak Yilmaz, très en colère, est directement rentré aux vestiaires. Jocelyn Gourvennec va avoir bien du mal à réparer les pots cassés.
Après l’euphorie de la saison dernière, le LOSC vit un début de saison extrêmement compliqué notamment en championnat. L’équipe de Jocelyn Gourvennec a concédé un nouveau match nul à domicile contre Brest samedi soir. Et alors que Lille ne parvenait pas à faire la différence, l’entraîneur du LOSC a sorti Burak Yilmaz à la 76e minute. Furieux, l’attaquant turc a donné un coup de pied dans une bouteille d’eau avant de filer directement aux vestiaires. Il s’est douché, changé et est sorti un quart d’heure avant ses coéquipiers. Jocelyn Gourvennec a justifié son choix en conférence de presse d’après-match. « Je l'ai sorti car il joue beaucoup et je ne veux pas le mettre dans le rouge. Pour nos attaquants, c’est un match où il y avait peu d’espaces (…) il n'est pas difficile à gérer, il faut simplement se dire les choses entre nous. Autant il est volcanique sur le terrain, autant il est très lucide et calme quand on discute ensemble au centre d'entraînement », a assuré le coach français, qui tente de dédramatiser la situation. Pourtant, Lionel Charbonnier et Kévin Diaz se sont montrés très alarmistes dans l’After Foot sur RMC le soir-même.
Agacé, Burak Yilmaz rentre directement au vestiaire après sa sortie... 😤#LOSCSB29 pic.twitter.com/EgP0TXGuvK
— Canal Football Club (@CanalFootClub) October 23, 2021
« On voit que quelque chose est cassé avec Yilmaz »
« Il faut savoir lui parler. Christophe Galtier le faisait très bien. Il faisait plus du management. Le discours n’est plus le même. Cela va être compliqué de le remotiver parce que déjà, il voulait partir avec Galtier (…) Je ne veux pas lui tomber dessus non plus, c’est facile de tirer sur l’ambulance. Il a porté le club à bout de bras l’année dernière. Il peut être en-dedans mentalement lui aussi. Il faut savoir lui redonner confiance, le booster à nouveau », a estimé l’ancien gardien de but, avant que son collègue, Kévin Diaz, n’enfonce le clou. « On voit que quelque chose est cassé avec Yilmaz. J’en viens à me demander si ce n’était pas mieux de le laisser partir à Nice avec Galtier et de prendre un joueur comme Andy Delort, frais et avec une autre volonté. Ce n’est qu’un exemple. » L'étau se resserre autour de Jocelyn Gourvennec, surtout si l'un de ses leaders le lâche définitivement.