Eric Roy prêt à quitter Brest pour le PSG ou l'OM ‍?

Eric Roy prêt à quitter Brest pour le PSG ou l'OM ?

A quelques mois de la fin de son contrat à Brest, Eric Roy s’interroge sur son avenir. L’entraîneur du SB29 se voit poursuivre sa carrière au sein d’une formation aussi ambitieuse que le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille.

Sans parler de l’affiche à venir contre le Real Madrid ce mercredi, Brest a déjà réussi sa campagne européenne. Les Pirates ont assuré leur place en barrages avant la dernière journée de Ligue des Champions. Cette aventure a forcément attiré les projecteurs sur les Brestois, et notamment sur l'entraîneur Eric Roy dont le contrat expire en juin prochain, et qui ignore de quoi sera fait son avenir. « Tout est possible, a répondu le technicien à Marca. J'ai signé pour six mois la première fois et je savais que si l'équipe ne se maintenait pas, c'était la fin, même si tu n'es pas le seul responsable. »

« Puis la saison dernière, c'était exceptionnel, j'ai été élu meilleur entraîneur de Ligue 1, et quand on n'a pas entraîné depuis dix ans, tout cela est très fort, s’est souvenu l’ancien directeur sportif de Watford. Soudain, tu réalises que tout va très vite et c'est pour ça qu'il faut rester humble, parce que souvent tu ne sais pas très bien comment tout cela s'est passé, en bien ou en mal. Cette saison avec la Ligue des Champions est extraordinaire, personne ici ne pouvait imaginer qu'on allait vivre quelque chose comme ça, avec des matchs comme celui contre le Real. » Sur son nuage, Eric Roy se montre ambitieux pour la suite de sa carrière.

PSG, OM, les places sont prises

« Il se peut que je prolonge, mais il se peut aussi que je parte, a-t-il envisagé. Partir, il faut voir pour aller où. Hors de Brest, il y a quatre ou cinq clubs en France qui peuvent gagner et m'intéresser. Mais dans les grands clubs, je ne vois pas Luis Enrique quitter le PSG. Pareil à Marseille. A Brest, c'est difficile de gagner, on ne va pas gagner la Ligue des Champions, ni la Ligue 1. La Coupe de France est plus envisageable. Si je pars, c'est pour prendre une équipe qui me permet de gagner et en France, il n'y en a pas beaucoup. A l'étranger, en Allemagne c'est compliqué à cause de la langue. En Angleterre, j'ai joué et travaillé là-bas, pareil en Espagne et en Italie. Les options du Qatar ou de l'Arabie Saoudite, c'est plus d'argent mais moins de projection sportive. » A priori, l’entraîneur brestois ne devrait pas manquer d’offres.