Avant de racheter l’Olympique de Marseille à Margarita Louis-Dreyfus en octobre 2016, Frank McCourt a sérieusement envisagé de reprendre les Girondins de Bordeaux. L’Américain a finalement abandonné le dossier aquitain, sans savoir que les investisseurs choisis mèneraient les Marine et Blanc vers de graves problèmes.
Pour trouver l’origine de la descente aux enfers de Bordeaux, il faut remonter bien avant la prise de pouvoir de Gérard Lopez. L’actuel propriétaire et président n’a certes rien arrangé ces dernières années, bien au contraire. Mais la situation était déjà chaotique à cause de ses prédécesseurs. La gestion des Américains de GACP avait mis le club aquitain en danger. Ce qui explique pourquoi les supporters en veulent aussi à Nicolas de Tavernost, coupable d’avoir choisi les mauvais repreneurs.
Bordeaux : « Des gens se font virer », il vise Gérard Lopez https://t.co/dQVhA7skH2
— Foot01.com (@Foot01_com) October 23, 2024
Le patron de M6 a pourtant négocié avec d’autres acteurs. Et notamment en 2016 lorsqu’un certain Frank McCourt s’était intéressé aux Girondins avant d’opter pour l’Olympique de Marseille. « A l’été 2016, le propriétaire thaïlandais de Leicester est venu, a raconté Nicolas de Tavernost dans le livre « Girondins de Bordeaux : enquête sur une descente aux enfers » des Éditions Sud-Ouest. (…) Finalement, ça ne s’est pas fait car à l’époque, nous n’avons pas trouvé de faille dans la réglementation de l’UEFA pour la multipropriété. Pourtant, il y avait déjà Red Bull… »
De Tavernost avait rencontré McCourt
« Il y a aussi eu un Saoudien, mais c’était très rock’n’roll, a poursuivi le dirigeant. J’étais en Corse, on est venus à Bordeaux en plein milieu de l’été, au mois d’août. On a vu un gars qui possédait des Lidl… Le dossier n’était pas sérieux. En revanche, Frank McCourt a failli acheter Bordeaux ! Je l’ai rencontré par l’intermédiaire de l’avocat Didier Poulmaire, On s’est vus à Bagatelle, car il venait de racheter le jumping européen pour sa nouvelle épouse. Finalement, il a choisi Marseille après l’Euro 2016. » Sans doute un tournant dans l’histoire de Bordeaux, rétrogradé en National 2 cet été à cause de ses problèmes financiers.