La Coupe du monde 2010 avait été un fiasco pour l'équipe de France. Non-sélectionné pour la compétition, Samir Nasri a apparemment apprécié le spectacle.
En 2010, le football français était au plus mal. La bande à Raymond Domenech avait été éliminée dès la phase de poules lors du Mondial en Afrique du Sud. Pour ne rien arranger, l'épisode de la grève à Knysna avait marqué les esprits et dégoûté plus d'un fan. Non-sélectionné pour la Coupe du monde en Afrique, Samir Nasri avait dû en faire le deuil. Mais tout s'est vite calmé quand il a pris conscience que l'aventure de ses coéquipiers tournait au fiasco. C'est ce qu'il a avoué ces dernières heures en marge de la Kings World Cup du côté de Mexico.
Samir Nasri a pris son pied
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Sans sourciller, l'ancien footballeur a même pris avec dérision ce qu'il s'est passé à Knysna, un bon souvenir finalement pour lui : « J’étais caché dans la soute, c’est moi qui les ai chauffés à ne pas descendre. Je n’étais pas là frère. Par contre qu’est-ce que j’ai fêté ça quand ça s’est passé, je vous dis la vérité. J’étais à Las Vegas. On était dans la chambre avec mes potes, on était cinq-six. Avec le décalage horaire, le matin il y avait les matchs de la Coupe du monde. Je mets ESPN, je vois en gros : ‘The french national team is on strike’. Ils font la grève. Oh la vie de ma mère, musicalement… ouais, ouais, ouais… ce n’est pas moi ». En plus du fait de ne pas avoir été appelé alors qu'il pensait avoir le niveau et la forme pour, Samir Nasri avait des rapports globalement mauvais avec le sélectionneur de l'époque, Raymond Domenech. Deux ans plus tard lors de l'Euro 2012, l'ancien de l'OM fera partie de l'aventure mais sous les ordres de Laurent Blanc. Il avait déclenché une polémique après avoir célébré son but face à l'Angleterre en insultant certains journalistes de L'Equipe. De manière plus générale, l'ancien milieu de terrain, qui occupe beaucoup l'espace médiatique à travers son rôle de consultant, a aussi fait amende honorable, reconnaissant qu'il n'avait pas eu l'attitude et la volonté suffisantes dans sa carrière pour devenir un joueur aussi fort qu'il aurait du l'être.