Suspendu jusqu’en novembre 2025, Paulo Fonseca ne peut officier lors des matchs de Ligue 1. Pour autant, l’OL n’a toujours pas perdu depuis son absence du banc et semble même avoir trouvé un bon rythme de croisière. Un effet rébellion ?
Le 2 mars dernier, l’Olympique Lyonnais débarquait sans le savoir au préalable à un moment charnière de son avenir à court terme. Un match anodin, dont la priorité principale était de l’emporter pour rester dans la course à l’Europe. Victoire 2-1, mais un souvenir terrible pour Paulo Fonseca, auteur d’un coup de sang plus que surprenant contre Benoît Millot, l’arbitre de la rencontre. Suspendu jusqu’au 30 novembre 2025 dans la foulée, celui qui a succédé à Pierre Sage ne peut désormais plus prendre place sur son banc en Ligue 1. Malgré tout, l’OL a trouvé un excellent rythme qui lui a permis de remporter tous ses matchs depuis la sanction attribuée à son entraineur. Peut-on croire à un effet rébellion chez les joueurs ?
Fonseca, une punition qui rassemble
OL : Tagliafico fait une révélation sur son avenir https://t.co/QUfJfvX9PN
— Foot01.com (@Foot01_com) March 23, 2025
Et si la suspension de Paulo Fonseca était un mal pour un bien ? Sans aller jusqu’à dire que l’Olympique Lyonnais est heureux de vivre une telle situation, il peut néanmoins se satisfaire de voir les excellents résultats depuis la sanction. « Aujourd’hui, on aime taper sur l’OL, lui mettre des bâtons dans les roues. Et ça commence à se voir, sans être complotiste. (...) Je pense qu’en réponse à ça, les joueurs sont soudés. Il fallait un objectif commun à ce vestiaire pour devenir une équipe, et c’est un effet déclencheur », a déclaré en ce sens Nicolas Puydebois, ancien gardien des Gones sur le site Olympique et Lyonnais. « Quand il y a des évènements comme celui-là, on fait tous corps », expliquait lui aussi Moussa Niakhaté, défenseur central lyonnais, qui confirme la théorie.
Attention toutefois à ne pas se laisser emballer par cet effet « seul contre tous », car il peut générer des émotions négatives exacerbées en contrepartie. « Jouer sur le sentiment d’injustice avec son groupe est dangereux. Sur le terrain, une tension malsaine est présente et chaque décision litigieuse peut provoquer des réactions épidermiques », nuance Patrick Grosperrin, préparateur mental de l’OL. En attendant, ça fonctionne, et l’OL se lance dans un sprint final avec un plein d’énergie certain.