TV ‍: DAZN, ça sent déjà la fin ‍!

TV : DAZN, ça sent déjà la fin !

DAZN n'a pas connu de boom d'abonnés après OM-PSG et continue d'avoir la tête sous l'eau. Les spécialistes voient la dénonciation du contrat arriver dans un an désormais. 

Le pire démarrage de l’histoire moderne des droits télés de la Ligue 1. DAZN n’arrive pas à décoller malgré une quasi-exclusivité depuis le début de la saison, et l’affiche de dimanche dernier entre l’OM et le PSG n’a rien changé. Selon les indiscrétions publiées par L’Equipe, il n’y a pas eu de vague d’abonnements à la plateforme britannique autour de cette rencontre largement mise en avant, alors que près de 100.000 nouveaux venus étaient espérés. Cela malgré une audience jugée correcte. Le cap des 500.000 abonnés a certainement été franchi ces derniers temps, mais la lutte contre le piratage n’avance pas suffisamment, puisqu’ils étaient encore plus de 150.000 à suivre la rencontre sur Telegram par exemple. Résultat, il s’agit bien d’un démarrage inférieur à Amazon Prime ou même Téléfoot lors des derniers appels d’offre, et le cap des 1,5 million d’abonnés semble très lointain.

Le boss de DAZN s'agace

Un chiffre pourtant décisif à plusieurs égards. Il assure à DAZN un seul de rentabilité qui est donc très loin d’être atteint. Il permet aussi à la plateforme sportive de dénoncer le contrat si la situation ne devait pas s’améliorer d’ici au 1er décembre 2025, pour finir la saison et s’en aller à l’issue de l’exercice 2025-2026. Et selon les spécialistes du dossier, il est très rare de voir le chiffre d’abonnés doubler ou tripler une fois la phase de lancement des six premiers mois terminée, le rythme de croisière étant trouvé, même si celui-ci est bien bas. Une situation qui, selon L’Equipe, agace en tout cas le propriétaire de DAZN Len Blavatnik, qui est très mécontent que ce soit des chiffres de sa chaine, mais aussi de la lutte contre le piratage qui reste largement inefficace à ses yeux.

Dans ces conditions, difficile d’imaginer à l’heure actuelle DAZN continuer l’aventure au-delà des deux ans, alors que le contrat prévoyait un engagement de cinq ans. Et si cela devait être le cas, le contrat de BeIN Sports pour le dernier match de Ligue 1 sauterait également pour remettre tous les droits TV de la Ligue 1 en vente.