La guerre interne se poursuit au sein de l'OM, avec la prise de parole de Jean-Pierre Papin qui estime ne plus pouvoir continuer ainsi.
Au coeur de cette semaine sans match, la tension est palpable à Marseille autour de Jean-Pierre Papin. L’ambassadeur du club revenu il y a quelques années à l’OM pour un rôle au départ représentatif, a ensuite pris les commandes de l’équipe réserve pour apporter sa pierre au projet de Pablo Longoria. Mais ces derniers jours, rien ne va plus et l’ancien attaquant a décidé de passer à l’action. Confirmant les tensions actuelles, JPP s’est longuement expliqué dans les colonnes de La Provence, assurant qu’il n’avait aucun problème avec Roberto De Zerbi et Pablo Longoria, mais qu’un homme était en train de lui gâcher tout son travail. Il a pointé du doigt sans officiellement le nommer Ali Zarrak, le bras droit de Mehdi Benatia soupçonné d’imposer des choix techniques.
« A un moment, ça clashe »
« Le problème n’est qu’une histoire d’hommes. Ça ne va pas plus loin. Je suis coach et je ne peux pas accepter que cette personne-là choisisse mes cinq remplaçants. C’est inacceptable. Je peux accepter beaucoup de choses et je l’ai fait, j’ai essayé d’arrondir les angles, de trouver une solution, mais rien ne se passe depuis le début de la saison. J’ai eu des discussions avec cette personne, je pensais que ça irait mieux, mais ce n’est pas le cas. A un moment, ça clashe. J’ai toujours appliqué les consignes, la personne qui dit le contraire ment », a souligné Jean-Pierre Papin, qui avoue que cette tension au sein du club n’est pas vivable, d’autant que la légende du club a aussi porté plainte pour avoir été menacé par des hommes à moto devant chez lui.
« Un lien avec la situation actuelle ? Je ne sais pas, je ne me permettrais pas de le dire ni de le penser. Je n’en sais rien. Mettez-vous à ma place, quand je lis que je ne respecte pas les demandes du club et que je vis ce que je suis de vivre, c’est compliqué », a livré l’ancien Ballon d’Or, qui s’est vu demandé si, à l’avenir, c’était lui ou Ali Zarrak. « C’est dans cet esprit qu’il faut voir les choses. Moi, j’aimerais finir la saison (…), j’ai l’impression qu’on essaye de foutre ça en l’air et c’est très difficile à gérer », a résumé le technicien marseillais, qui a décidé de reprendre le chemin de l’entrainement après une pause de cinq jours qui s’est terminée ce jeudi.