Accrochée par le Luxembourg (0-0) le mois dernier, l’équipe de France a réduit sa marge de manœuvre dans les qualifications pour le Mondial 2018.
Avec un petit point d’avance sur la Suède, les Bleus n’ont plus le droit à l’erreur s’ils veulent conserver la tête du groupe et se qualifier directement. Dans le cas contraire, ces éliminatoires seraient considérées comme un énorme échec. Un scénario que Jean-Michel Larqué envisage déjà, avec les conséquences que ce fiasco provoquerait pour le sélectionneur Didier Deschamps.
« Il est évident que samedi, la France joue une partie importante. Ne pas sortir premier de ce groupe-là, ce serait un échec. Je ne vous fais pas un dessin : quand dans un championnat une équipe est hyper-favorite et qu’elle ne remplit pas son rôle, qui est-ce qui trinque ? Ce ne sont pas les joueurs, c’est l’entraîneur, a prévenu le consultant de RMC. Donc samedi, la personne qui est mise en avant et dont on attend beaucoup - peut-être beaucoup trop - c’est Didier Deschamps. »
Larqué ne voit aucune progression
« Il est évident que si on venait à se prendre les pieds dans le tapis après avoir été accroché par la Biélorussie, après avoir perdu en Suède, après avoir été accroché à domicile par le Luxembourg, ce serait un parcours que l’on pourrait quand même qualifier de très, très moyen, a-t-il jugé. On est dans une situation compliquée parce que nous n’avons pas fait ce qu’il fallait auparavant. Je n’ai pas le sentiment que cette équipe de France ait progressé depuis 2016. Voilà ce qui me rend sceptique. » Un constat qui accable encore un peu plus le sélectionneur tricolore.