Dans un match à sens unique, l’Espagne s’est logiquement imposée 1-0 face au Portugal pour gagner le droit d’affronter le Paraguay en quart de finale. Les Lusitaniens étaient trop limités offensivement pour inquiéter les champions d’Europe.
L’un des chocs de ces 1/8e de finale opposait le Portugal à l’Espagne ce mardi, pour ce qui était également le dernier match à ce stade de la compétition. Les huit derniers pays encore en course sont donc connus, et le champion d’Europe espagnol en fait logiquement partie.
Après une première période très terne, qui voyait l’Espagne faire mollement tourner le ballon devant une défense portugaise vigilante, mais une attaque lusitanienne complètement absente, il n’y avait pas grand-chose à signaler à la pause, hormis deux prises de balle incertaines de Casillas sur des frappes de Tiago (20e) et Cristiano Ronaldo (28e). En deuxième période, tout allait rapidement changer. L’Espagne continuait son jeu de passes, mais celui-ci s’avérait bien plus percutant au final. Une tête de Llorente à bout portant était repoussée par Eduardo (60e). Dans la foulée, Villa enroulait une frappe qui flirtait avec le poteau (61e) pour enfin trouver la faille en deux temps sur un décalage côté gauche de Xavi (1-0, 63e).
Les champions d’Europe avaient le mérite de ne pas baisser de pied malgré cette ouverture du score, et Sergio Ramos obligeait Eduardo à une nouvelle parade d’une frappe croisée dans la surface (70e). C’était ensuite Villa, d’un tir lointain sous la barre, qui sollicitait un portier portugais chaud bouillant (77e). Cristiano Ronaldo muselé, les Lusitaniens se montraient incapables de réagir sur le plan offensif, tandis que l’Espagne se régalait d’avoir à conserver le ballon pour aller jusqu’au bout des 90 minutes. Llorente, bien plus dangereux que Torres qu’il avait remplacé, était même tout près de marquer le but du K-O de la tête, mais il manquait le cadre d’un souffle (87e). L’expulsion de Ricardo Costa pour un mauvais geste peu évident sur Capdevilla balayait les derniers espoirs portugais. C’en était tout pour un match où l’Espagne n’aura finalement pas beaucoup tremblé, mais ou surtout le spectacle n’a une nouvelle fois pas été au rendez-vous, notamment en raison d’une sélection portugaise bien limitée.
