Près de cinq ans plus tard, nul doute que Nasser Al-Khelaïfi se souvient encore de ce malheureux épisode.
C’était en 2014, à l’époque où Kingsley Coman avait quitté le Paris Saint-Germain libre, après avoir refusé d’y signer son premier contrat professionnel. Un départ qui avait provoqué la colère du président parisien, lequel assistait ensuite à l’évolution de son pur produit à la Juventus Turin, au Bayern Munich et en équipe de France. Mais à ce moment, le dirigeant n’avait rien pu faire pour retenir le jeune ailier, très agacé par le faible temps de jeu accordé par l’ancien entraîneur Laurent Blanc. Même son conseiller François Gil n’a pas eu son mot à dire.
« Il savait très bien où il voulait aller et cela très jeune, s’est souvenu l’agent dans les colonnes de L’Equipe. Et il savait qu'il en était capable. Il ne le verbalisait pas mais il a toujours su où il voulait aller. Sa seule question, c'était comment. (...) C'est toujours lui qui a pris ses décisions seul. Après six mois en équipe première au PSG, il est venu me voir un jour et m'a dit : "Je peux jouer mais je ne jouerai pas." Donc on part. » Désormais titulaire au Bayern et chez les Bleus de Didier Deschamps, Coman ne regrette sûrement pas sa décision. En revanche, le PSG continue de s’en mordre les doigts…