L'ASSE est armée, Eirik Horneland snobe le mercato

L'ASSE est armée, Eirik Horneland snobe le mercato

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Eirik Horneland a succédé à Olivier Dall'Oglio sur le banc de l'AS Saint-Etienne. Le Norvégien doit sauver les Verts d'une relégation plus que probable à l'heure actuelle. Horneland misera davantage sur sa méthode que sur des transferts onéreux.

A l'instar de certains enfants regardant vers le Pôle Nord en quête de cadeaux, l'AS Saint-Etienne demande à un homme venu du froid de lui donner un peu de bonheur en 2025. Le Père Noël des supporters stéphanois se nomme Eirik Horneland. Le Norvégien arrive du SK Brann avec deux deuxièmes places de rang en championnat dans les valises. Il prend la suite d'Olivier Dall'Oglio, limogé alors que l'ASSE est 16e de Ligue 1 et se retrouve fortement menacée par la relégation. Attaque en berne, défense très fragile (34 buts encaissés), Horneland a du pain sur la planche.

Horneland mise sur son travail, pas sur le mercato

Le moins que l'on puisse dire c'est que sa tâche n'est pas simple à accomplir. L'effectif forézien est jugé très faible par la plupart des observateurs. Le dernier mercato estival n'a pas vraiment amélioré l'équipe classée troisième de Ligue 2 la saison passée. Pour encadrer les jeunes recrues, l'ASSE doit amener plusieurs éléments expérimentés et rodés au niveau L1 cet hiver. Un constat que ne partage pas Eirik Horneland, lequel ne réclame pas de recrues, ou tout du moins pas en urgence. Il préfère d'abord miser sur sa philosophie de jeu, basée sur un 4-3-3 offensif avec un pressing agressif.

« Pour le mercato, nous travaillons collectivement et main dans la main avec la direction. Mon but est de construire une équipe exaltante. Nous sommes convaincus que nous avons ce qu’il faut dans l’équipe, avec de grandes capacités techniques, ce qui va nous permettre de bien travailler. Le mercato n’est pas mon principal objectif pour le moment. Je ne m’y intéresse pas pour l’instant, car je dois apprendre à connaître les joueurs, les écouter et travailler avec eux. Je ne sais pas si j’ai demandé du temps, mais nous avons un peu l’obligation d’évoluer à court terme. Je sais lire les chiffres et le classement, mais notre rôle est de développer la performance afin d’atteindre les résultats que nous voulons tous. C’est un travail au quotidien, de travailler dur tous les jours », a t-il lâché en conférence de presse. Pas sûr que la direction partage son point de vue alors qu'une relégation coûtera bien plus cher que quelques transferts hivernaux.