Comme le Paris Saint-Germain, l’Olympique de Marseille a été épargné par l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l’UEFA.
Même s’il a légèrement dépassé le déficit autorisé, le club phocéen n’a reçu qu’une amende de 100 000 euros. Un véritable soulagement pour le finaliste de l'Europa League, dont les arguments ont visiblement convaincu l’organisation européenne. Autant dire que le président Jacques-Henri Eyraud n'en est pas peu fier, lui qui s'est toujours montré optimiste sur le sujet.
Le soulagement d'Eyraud
« On est très satisfaits, a réagi le dirigeant dans L’Equipe. Sur le fond, nos interlocuteurs ont regardé beaucoup le passé mais ont pris en compte le changement d'actionnaire qui joue beaucoup dans l'appréciation que l'on peut avoir de nos décisions. Il a fallu reconstituer une équipe, un staff, relancer un projet. Ils l'ont bien compris. Pour le futur, on a pu travailler avec eux sur la trajectoire financière qu'ils ont jugée réaliste pour revenir au plus haut niveau. Il y a eu un bon dialogue. »
Pourtant, l’OM reste surveillé à cause de son déficit supérieur à 50 M€ après l’exercice 2017-2018. « C'est vrai. Mais c'est l'exercice qui a pris en compte un volume d'investissements importants et une situation passée qui a beaucoup pesé avec des dettes significatives, a expliqué Eyraud. Mais on va revenir progressivement à un équilibre financier dans les quatre saisons qui viennent. » Ce qui n’empêchera pas Marseille d’investir au mercato cet été.
L'OM peut largement recruter
« On a une marge de manoeuvre importante sur le marché des transferts. Si on a ce niveau significatif de pertes, c'est parce que l'on a prévu d'investir dans des acquisitions de joueurs, comme on l'a fait la saison passée. On a budgété des achats importants et on va être actifs. L'UEFA a compris que l'on était dans une dynamique positive », a rassuré le patron de l’OM, qui ne pourra pas faire d'énormes folies, mais a clairement de grosses ambitions à l'ouverture de ce mercato.