Contrairement au championnat espagnol, la Ligue 1 interdit à ses pensionnaires d’inclure des clauses libératoires dans les contrats des joueurs.
Pourtant, une formation de l’Hexagone contourne ce règlement et utilise une option similaire. Il s’agit de l’OGC Nice qui ajoute des clauses de valorisation, négociées sous seing privé avec les joueurs. Une pratique apparemment validée par la FIFA si l’on en croit le directeur général Julien Fournier, qui a expliqué l’objectif de ce procédé.
« Le but ? Garder la main sous le prix de réserve, a répondu le dirigeant à Libération. Prenons l’exemple d’un joueur disposant d’une clause de 50 millions. Si un club met 50 millions, il part. Et si un club veut négocier sous cette barre des 50, peut-être qu’il part… et peut-être pas, c’est Nice qui décide. » Du coup, le Gym n’hésite pas à mettre la barre très haut !
Nice est serein pour Atal
« Deuxièmement : envoyer un signal sur la valeur du joueur. Prenons un joueur X : il n’aura pas la même valeur s’il joue à Nice ou à Monaco. C’est injuste, peut-être même absurde, mais c’est ainsi, a poursuivi Fournier. La clause permet de rétablir l’équilibre : quand on valorise Youcef Atal à 70 millions d’euros, on envoie un message. Du genre "si vous le voulez, c’est tant". Sinon, on discute. Et le Gym garde le contrôle. » Recruté l’été dernier pour environ 3 M€, le latéral droit de 22 ans, auteur d’une excellente saison, sera difficile à arracher…