Nouvel Eldorado du football mondial depuis que le président Xi Jinping veut faire de la Chine une place forte du ballon rond, la Super League a littéralement déréglé le marché des transferts en Europe et en Amérique du Sud.
Des sommes folles ont été déboursées pour faire venir des joueurs réputés et mettre les clubs chinois sur le devant de la scène. L’exemple le plus parlant étant bien sûr le contrat signé par Hebei qui a fait d’Ezequiel Lavezzi le joueur le mieux payé de la planète avec un salaire de 53 ME sur deux ans, alors que l’ailier argentin de 31 ans n’était plus qu’un remplaçant au PSG. Son compatriote Carlos Tevez pourrait le dépasser, avec 40 ME par an de promis par Shanghai s’il signait son départ de Boca Juniors en janvier 2017.
Une surenchère qui fait tousser jusqu’au sein du surpuissant du Parti Communiste Chinois, qui a publié une mise en garde ce vendredi dans le Quotidien du Peuple, demandant aux clubs chinois de veiller à leur équilibre financier. Ce n’est pas gagné puisque le milliard d’euros d’investissement a été dépassé en 2016, avec forcément, des revenus loin d’atteindre cette somme. Cet avertissement qui n’est pas pris à la légère au sein de l’Empire du Milieu pourrait freiner les clubs chinois en ce mois de janvier, même si tout le monde est bien conscient au sein de la Super League, que seuls des revenus extrêmement importants permettent aux clubs chinois de faire venir des vedettes d’Europe ou d’Amérique du Sud.