L'affaire dite des matches truqués par Nîmes lors de la saison 2013-2014 a connu ce mardi son épilogue judiciaire ce mardi devant la Cour d'Appel de Paris. Plusieurs protagonistes de cette sombre histoire, qui concernait 7 matchs de Ligue 2, avaient décidé de contester les condamnations tombées en première instance. Et parmi eux, Jean-François Fortin, ancien président du SM Caen, qui en première instance avait été condamné à 15 mois de prison avec sursis, malgré ses dénégations. Mais le dirigeant malherbiste a eu gain de cause, la justice décidant de le relaxer dans ce dossier, reconnaissant que s'il y avait eu une maladresse verbale de la part de Jean-François Fortin, il n'y avait strictement aucun élément de preuve contre lui et contre son club. Mohamed Regragui, ancien joueur et salarié de Nîmes, a lui aussi été totalement blanchi.
Par contre, Franck Toutoundjian et Michel Moulin ont eux été condamnés, tout comme en première instance, mais avec des sanctions un peu plus légères. Pour ce dernier, ancien dirigeant notamment du PSG et du Mans, et patron du 10 Sport, accusé d'avoir approché l'entraîneur de Dijon avant DFCO-Nîmes, l'affaire pourrait ne pas en rester là puisqu'il a décidé de se pourvoir en cassation a indiqué son avocat à France-Football.