Grand favori à la montée en Ligue 1 en début de saison, Strasbourg se fait désormais tout petit avant d’accueillir Brest vendredi.
A l’automne dernier, le Racing Club de Strasbourg paradait en tête de la Ligue 2 et les spécialistes préféraient se focaliser sur les difficultés initiales de Lens et Metz ou la surprise Boulogne-sur-Mer. Mais les choses ont lentement mais sûrement changé en Alsace. Depuis la 10e journée, les hommes de Jean-Marc Furlan n’ont pris que douze points et douze matchs. Un rythme de relégable qui les maintient tout juste à portée de fusil du podium, jetant de sérieux doutes au sein d’un club qui paraissait « programmé » pour la remontée immédiate. « Après ce que l'on a vécu la saison dernière (ndlr : onze défaites en onze matches), il est extrêmement difficile pour moi de convaincre que cela ne se reproduit pas une seconde fois. Avec le niveau d'exigence locale, je n'ai peut-être pas assez souligné que le club est désormais sain. Si on réussit le pari de la montée, ce sera un exploit », explique, dans les colonnes des Dernières Nouvelles d’Alsace, l’entraîneur strasbourgeois, qui avance comme excuse « l'absence de Marcos, Shereni et Pelé. Des cadres ont manqué depuis trois mois. » Du coup, Furlan serait sur la sellette en cas de nouvelle contre-performance vendredi face à Brest. « J'ai changé d'approche avec le match de Bastia. Je ressens autour de moi la pression. Mais je ne vis pas la situation comme ça, parce qu'il y a des gens qui comptent sur moi. Les joueurs ont donné toutes leurs forces, ils ont marqué leur adhésion au staff technique », se persuade Furlan, qui jouera gros face aux Bretons.