En déplacement samedi soir à Rennes, l'Olympique de Marseille va en savoir plus sur sa forme actuelle.
La dernière fois que Marseille et Rennes s’étaient croisés en Ligue 1, l’OM rêvait encore du titre et Rennes n’avait pas grand chose à perdre. Un soir de mai 2009, pour le compte de la dernière journée de championnat, les Bretons n’avaient pas réellement pesé lourd au Vélodrome, mais cela n’avait pas suffi pour les Marseillais, puisque Bordeaux avait gagné le titre en s’imposant au même moment à Caen.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, Rennes a changé d’entraîneur, l’OM aussi, mais pour le club phocéen l’ambition est encore plus grande de décrocher enfin ce titre derrière lequel Marseille court depuis pas mal de temps. Après deux victoires de rang, contre Grenoble et Nice, les joueurs de Didier Deschamps sont conscient qu’ils joueront un match probablement plus compliqué dans un stade de la Route de Lorient comble. « Je ne sais pas si c’est un palier supplémentaire par rapport à Lille mais c’est au moins du même niveau. Chacun aura sa propre analyse mais c’est une équipe qui a perdu l’Europa League en fin de championnat la saison passée. Ils ont beaucoup de qualité, avec des joueurs expérimentés. On va trouver du répondant au niveau athlétique. Ils ont fait un bon début de saison même s’ils n’ont accroché que le nul (1-1) à Nice. Ils étaient d’ailleurs plus prêts de la victoire. Notre calendrier est comme ça et on montera d’ailleurs encore d’un cran après », explique Didier Deschamps à une semaine de croiser le route de Bordeaux au Vélodrome.
Du côté de Rennes, Frédéric Antonetti joue habilement les modestes. « L’OM est favori, mais au même titre que Lyon et Bordeaux. Pas plus. La saison est longue, mais effectivement, on sent qu’il y a eu une réflexion poussée au niveau de la constitution du groupe. Les dirigeants ont voulu corriger certaines lacunes que l’on pouvait constater l’année dernière, notamment sur le plan athlétique, et plus particulièrement en défense (...) On sait juste que ça va être difficile, qu’il faudra un grand Rennes, et un OM en dessous de sa valeur maximale », concédait cette semaine l’entraîneur rennais.
