Diffuseur de la Ligue 1 depuis cet été, DAZN a du mal à attirer des abonnés. Une clause lui permet d’arrêter de retransmettre le championnat de France d’ici un an. Le président du LOSC, Olivier Létang, se prépare à cette éventualité.
DAZN a été le grand gagnant de l’été chez les diffuseurs. La crise des droits TV cet été a énormément impacté les clubs, qui n’ont pas pu anticiper la prévision budgétaire pour la saison à venir. Finalement, début août, un accord a été trouvé entre la LFP et la plateforme pour la diffusion du championnat de France jusqu’en 2029. Cependant, DAZN peine à se montrer convaincant pour accueillir de nouveaux abonnés, notamment en raison du prix de l’abonnement qui a beaucoup fait parler. Une clause stipule que si d’ici décembre 2025, DAZN n’a pas atteint 1,5 million d’abonnés, il pourra alors arrêter de diffuser la Ligue 1 plus tôt que prévu. Précisément, ce sera à la fin de la saison 2025/2026. Président du LOSC, Olivier Létang est revenu sur la situation actuelle dans une interview accordée à RMC.
Létang veut se préparer dès à présent au changement
🗣️ "Selon moi, Labrune était le meilleur candidat parmi ceux qui avaient les parrainages."
— After Foot RMC (@AfterRMC) November 20, 2024
🤔 Olivier Létang nous explique son choix d'avoir voté pour Vincent Labrune à la dernière élection de la LFP. pic.twitter.com/VXsPrgWI8K
Dirigeant et également membre du Conseil d’Administration de la LFP, l’ancien du PSG et de Rennes n’est pas optimiste pour la suite que DAZN va donner à son contrat. Il estime qu’il faut être prêt dès à présent à ce qu’un gros changement ait lieu dès décembre 2025 : «Si j’ai accepté d’aller au CA, c’est pour changer une façon de faire. On a une échéance qui peut arriver très vite sur les droits télé. Ou DAZN ou la Ligue peut sortir de ce deal. Cela veut dire que dans un an, il faudra être prêt pour trouver la suite», a-t-il lâché dans l’émission l’After Foot sur les ondes de RMC. Une décision majeure qui peut avoir de graves conséquences pour le football français. Pour rappel, suite à la longueur des négociations entre la LFP et les diffuseurs, quatre clubs de l’élite n’ont pas pu dépenser un seul centime sur le marché des transferts.