L'arbitrage français a bien du mal à briller au plus haut niveau mondial, et certaines critiques font mal, notamment lorsqu'elles visent Clément Turpin et Stéphanie Frappart.
Il est rare qu'un week-end de Ligue 1 se termine sans une polémique liée à l'arbitrage, et si du côté des responsables des sifflets français on promet de vouloir faire des choses afin que la communication passe mieux, cela a visiblement du mal à se mettre en place. Ce lundi, c'est notamment l'expulsion de Morgan Scheinderlin lors de Brest-Nice qui fait parler, Christophe Galtier jugeant cette décision de Stéphanie Frappart, surtout en visionnant les images. Pour Pierre Ménès, cela confirme une fois de plus que certains arbitres sont totalement intouchables, même pour leurs collègues qui officient du côté de la vidéo.
Clément Turpin et Stéphanie Frappart jamais déjugés, il accuse
Pour l'ancien consultant de Canal+, l'heure est venue de vider son sac. « En Ligue 1, la désignation des arbitres est d’une opacité invraisemblable, que la notation des arbitres c’est pareil. Le problème surtout c’est qu’il y a les stars et les autres. Et c’est frappant au niveau de la VAR. Turpin peut décider ce qui veut, jamais la VAR ne viendra le déjuger. Même chose pour Frappart, même si elle ce n’est pas parce que c’est une star de l’arbitrage, mais parce que c’est une femme. Forcément c’est la meilleure, car c’est quasiment la seule et ça aide. Dimanche, elle met un rouge direct à Schneiderlin (Nice), et qu’il n’y a personne de la VAR qui lui dise qu’elle exagérait. Tout ça parce qu’on ne déjuge pas Stéphanie Frappart et c’est un problème. Si la VAR sert à faire de la politique (…) Si la VAR n’intervient pas, c’est qu’il y a de l’incompétence ou une malhonnêteté humaine », affirme Pierre Ménès, qui ne voit pas d'autre explication à certaines décisions.