Le président de la LFP demande à Nicolas Sarkozy d'intervenir dans le dossier du Droit à l'image collective sinon une grève est envisageable.
Dans un entretien accordé au Monde, Frédéric Thiriez agite la menace d’une grève si la France supprimait à compter du 30 juin 2010 le Droit à l’image collective une facilité fiscale très généreuse censée aider le sport professionnel français. Et le président de la Ligue de Football Professionnel d’en appeler au Président de la République.
« Le contrat de confiance est rompu, l'État n'ayant pas respecté sa parole. Nous sommes prêts à toute éventualité, y compris la grève. Avant cela, nous en appelons au président de la République. Lui au moins connaît et aime le sport (...) J’espère que le Conseil constitutionnel sera saisi et fera respecter un principe fondamental du droit qui est celui de la sécurité juridique. Sinon, les clubs se retourneront vers l'État pour demander des dédommagements du préjudice subi. Les clubs de foot et de rugby en ont assez de servir de boucs émissaires », explique Frédéric Thiriez, soutenu évidemment par les patrons des clubs professionnels, qui ont adapté leur budget à ce DIC en passe d’être supprimé. Reste que la semaine passée, les clubs de rugby, qui étaient en première ligne et semblaient beaucoup plus énervés que ceux de football, ont refusé de faire grève pour la même cause.
