Au terme d’un match où Rennes a beaucoup souffert, les Bretons se sont quand même imposés 1-2 à Toulouse grâce à un pénalty en fin de rencontre. Les voilà à deux points du leader lillois, battu un peu plus tôt à Montpellier.
Pendant plus d’une demi-heure, le Stade Rennais a présenté un visage indigne d’une équipe de haut de tableau de la Ligue 1 ce dimanche soir au Stadium. Le club breton s’est comme souvent montré complètement inexistant dans ses entames de matchs à l’extérieur, et a miraculeusement échappé à la sanction. Douchez y était pour beaucoup avec plusieurs interventions décisives, même si le gardien rennais voyait avec soulagement sa barre transversale repousser une frappe puissante de Tabanou après une belle combinaison (13e). Par la suite, Rennes continuait de subir, mais une bévue de Congré, qui lançait Montaño vers le but, relançait le match. Pourtant, le Colombien, qui avait tout son temps, butait sur Vidal (39e), mais le gardien toulousain allait vite déchanter. Juste avant la pause, sur un coup-franc indirect de 20 bons mètres frappé par M’Vila, Vidal manquait quelque peu son intervention et concédait un but évitable (0-1, 45e).
La pilule était dure à avaler pour Toulouse, si entreprenant pendant cette première période. Rennes en profitait pour se créer une énorme occasion de se mettre à l’abri, avec une frappe de Camara repoussée dans l’axe par Vidal, mais sur le ballon qui trainait était repris bien au-dessus par Tettey, malgré une position idéale (53e). Comme en première période, l’équipe la plus tranchant allait se faire surprendre. Tabanou provoquait côté gauche avant de centrer fort devant le but, Douchez repoussait sur Catherine, qui marquait du torse contre son camp (1-1, 61e). Sissoko, très entreprenant, manquait le retournement complet de situation, en tapant le poteau de Douchez (69e). Au moment où les deux équipes se dirigeaient vers le match nul, un contre rennais conclu par Leroy aboutissait à un pénalty pour une légère faute de Gunino. Sur l’action qui suivait le contact, Vidal se blessait et cédait sa place à Ahamada, qui ne pouvait rien sur le pénalty en force de Montaño (1-2, 87e). Le coup était cette fois-ci trop dur pour les Toulousains qui ont joué le jeu dans un match à rebondissements. Mais Rennes, malgré la jeunesse de son effectif, a su faire le dos rond pour prendre les devants quand il le fallait. Un succès qui confirme les ambitions rennaises au classement, puisque les Bretons restent deuxièmes, mais seulement à deux points de Lille désormais.