Racisme à Reims-Brest, la LFP compte frapper fort

Racisme à Reims-Brest, la LFP compte frapper fort

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Dimanche après-midi, le match Reims-Brest a été marqué par une affaire de racisme à l’encontre de l’international algérien Youcef Belaïli.

Une sombre histoire de racisme secoue le Stade de Reims depuis le match face à Brest, dimanche au stade Auguste-Delaune. Tandis que l’international algérien Youcef Belaïli allait frapper un penalty, des insultes à caractère racistes ont été prononcées à l’égard du néo-Brestois. « C’est un arabe, c’est un arabe. Ils nous font chier. Vive Eric Zemmour » peut-on notamment entendre de la part d’un spectateur présent au stade Auguste-Delaune sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Un événement intolérable aux yeux de la Ligue de Football Professionnel, qui a bien l’intention de faire toute la lumière sur cette affaire. La commission de discipline de la LFP a ainsi confirmé dans un communiqué officiel qu’elle s’était saisie de ce dossier brûlant. De son côté, RMC dévoile que la Ligue est parfaitement au courant des grands enjeux de ce problème pour son image, et prend donc la situation très au sérieux, avec la volonté de rassembler les faits, de dénicher toutes les preuves possibles avant de trancher. 

La LFP se mêle du dossier Belaïli 

« La Commission de Discipline de la LFP décide de mettre le dossier en instruction. La décision sera rendue à l’issue de la séance du mercredi 9 mars 2022 au cours de laquelle l’instructeur remettra son rapport » peut-on lire sur le site officiel de la LFP après la séance de la commission de discipline de mercredi soir. Dans l’attente de la décision définitive du 9 mars prochain, Brest et Reims continuent de travailler conjointement dans le but d’identifier les spectateurs concernés par cette affaire nauséabonde. « Le Stade Brestois 29 et le Stade de Reims ont pris acte du témoignage sur les réseaux sociaux d’un spectateur relatant d’éventuels propos racistes tenus à l’encontre du joueur Youcef Belaïli. Le Stade Brestois 29 se joint au Stade de Reims pour condamner fermement les propos relayés, si toutefois ils s’avèrent avoir été proférés. Des propos inqualifiables, qui n’ont leur place ni dans un stade de football ni dans aucun autre lieu de notre société » ont indiqué dans un communiqué commun les clubs de Brest et de Reims en début de semaine.