Pierre Ménès, un sacré caractère pas méchant ni malpoli...

Qu’on aime ou que l’on n’aime pas Pierre Ménès, il est évident que l’ancien journaliste de l’Equipe, désormais sur Canal+, est LA star du football dans les médias. Ses analyses sont souvent tranchantes, mais sa connaissance du foot lui permet de pouvoir taper la conversation avec tout le monde. Et parfois, il sait également manier la petite phrase qui tue, ses bons mots étant goûtés avec délectation par les téléspectateurs de la chaîne cryptée. Dans un portait réalisé ce mercredi par le quotidien sportif, Pierre Ménès assume ses coups de griffe, mais dément une vraie méchanceté que certains lui reprochent parfois.

« Je dis toujours ce que je pense et j'essaie, sans méchanceté. Je peux être cinglant, mais je ne pense pas être impoli. C'est la limite que mon éducation me fixe (…) Que je n'ai pas ponctuellement l'expression idéale, ça peut arriver, je fais du direct. Une fois, j'ai comparé Jean-Michel Aulas à Ceausescu à 100 % Foot. La semaine d'après, j'ai dit de moi-même que c'était nul. Je pense avoir une qualité : quand j'ai tort, je le reconnais, explique Pierre Ménès, qui reconnaît que récemment il a eu du mal à se retenir lors du CFC qui a suivi la charge verbale de Patrice Evra, estimant  avoir une circonstance atténuante. J'ai eu du mal à masquer des bouffées de haine, parce que j'ai vu ce que Téléfoot n'a pas montré. » Et à priori, le montage de TF1 a été musclé le concernant, afin que la Une ne soit pas attaquée en justice pour diffamation.