Le duel entre les Olympiques se poursuit en commission de discipline ce mardi, où l’ambiance s’annonce presque aussi houleuse que lors du dernier match entre les deux équipes au Vélodrome.
Une bagarre à l’issue du coup de sifflet final avait éclaté, et Adil Rami (OM) ainsi que Marcelo et Anthony Lopes (OL) risquent une suspension pour leur implication. Depuis quelques jours, cela se chauffe par médias interposés entre les deux clubs, et Jean-Michel Aulas a forcément eu son mot à dire par quelques messages musclés sur Twitter. De quoi inspirer La Provence, qui dans son édition de mardi, a tiré à boulets rouges sur le président lyonnais, l’accusant non seulement pour son phrasé parfois difficilement déchiffrable, mais aussi d’avoir demandé des reports à foison pour cette fameuse convocation. Aux abris.
« Comment expliquer un tel retard? Certaines sources racontent qu’en voyageur averti, "JMA" aurait avancé l’argument des… grèves de la SNCF ! En vérité, il semblerait plutôt que le patron des Gones ait lancé l’opération: "Il faut sauver le soldat Lopes" (...) Côté olympien, Jacques-Henri Eyraud sera présent. Le président de la maison bleue et blanche a beaucoup bossé sur le dossier. En toute discrétion. À l’inverse de son homologue de la capitale des Gaules, lequel s’est complètement lâché dimanche en attaquant Rudi Garcia et son équipe sur son terrain de jeu favori, le réseau social où tout- et surtout n’importe quoi - semble permis : Twitter. Le Bled et le Bescherelle toujours au fin fond du placard, le Rhodanien de 69 ans a ensuite posté un autre tweet s’achevant sur la formule : "On voit bien comment l’OM veut intimider." », a lâché le journal régional, qui est visiblement toujours à fond dans le duel OM-OL, même quand ça dépasse largement le cadre des terrains de football.