Dans un match équilibré, le PSG a tout de même manqué le coche à Montpellier, se contentant d’un nul (1-1) en dépit d’une énorme occasion en seconde période. Un résultat qui laisse les deux formations au pied du podium.
Les deux leaders avant cette 11e journée mis au repos forcé en raison des conditions atmosphériques à Marseille, Montpellier et Paris avaient une belle occasion de faire un gros rapproché vers les sommets pour celui qui ferait la bonne opération. Malgré cet enjeu de taille, le match peinait à décoller, à l’image de premières minutes surtout marquées par un engagement un peu trop vif, et une tension très palpable. Le jeu se déliait progressivement mais il fallait attendre la 37e pour voir la première véritable occasion du match… et le premier but. Sur un corner un peu cafouillé, Giuly marquait d’une demi-volée à bout portant en se retournant pour ouvrir le score (0-1, 37e). La réaction montpelliéraine était terrible. Girourd frappait le poteau d’un tir croisé du gauche (39e) puis Estrada égalisait logiquement d’une frappe rectiligne du gauche après un appui du précieux Giroud et un ballon cafouillé par Belhanda (1-1, 42e).
En seconde période, les occasions se faisaient aussi rare malgré plusieurs situations dangereuses, mais le PSG allait longtemps regrette sa double opportunité de faire la différence à la 67e minute. Sur un service en or de Giuly, Hoarau reprenait le ballon à bout portant sur le poteau de Jourdren, malgré le but à moitié ouvert. Sur le renvoi, Spahic manquait son dégagement et Nenê, seul face à Jourdren à huit mètres du but, tirait inexplicablement au-dessus ! Hoarau sortait presque dans la foulée et ne restait rapidement pour le PSG qu’un seul attaquant pour une fin de rencontre assez terne. En résultait un match qui ne fait les affaires de personne, même si le PSG confirme ses bonnes dispositions à l’extérieur cette saison après ses succès à Lens, Toulouse ou Séville notamment. Pour Montpellier, c’est une potentielle place de dauphin de Brest qui file, au terme d’un match qui aura laissé tout le monde sur sa faim.