Peu de mordant ce dimanche soir de la part de l’OL, qui a fait 1-1 à Monaco en étant bousculé, et laisse filer Bordeaux en tête.
Avec la victoire de Bordeaux la veille, Lyon avait la pression au coup d’envoi de son match face à Monaco. Avec une équipe pratiquement au complet et le retour de quelques cadres sur le terrain (Lisandro, Cris) ou sur le banc (Toulalan), l’OL débutait sa rencontre de manière très sérieuse. La première opportunité allait d’ailleurs être la bonne puisque Bastos envoyait un missile sur un coup franc de 25 bons mètres sur lequel Ruffier devait logiquement s’incliner (0-1, 21e). Lyon semblait bien parti, d’autant que Makoun, sur une remise de la tête de Cris, voyait sa tentative être stoppée in extremis par le portier monégasque (31e). Malgré cette occasion, Monaco avait commencé à réagir sur coup de pied arrêté, et poursuivait avec succès dans cette voie. Après un renvoi aérien, Lloris partait à la pêche dans sa surface et était devancé par Traoré. La remise aérienne de ce dernier était déviée par Puygrenier et reprise de volée victorieusement par Park devant un but lyonnais seulement occupé par Cris (1-1, 35e). Galvanisés par ce but, les Monégasques tentaient d’appuyer mais Lloris était vigilant sur une tentative d’Alonso en angle fermé (41e).
En seconde période, Monaco repartait sur les mêmes bases et acculait une défense lyonnaise très sollicitée, même si Cris était au four et au moulin pour écarter le danger. Le match se musclait mais les occasions se faisaient plus rares, hormis cette tête de Mollo qui frôlait le montant de Lloris (64e) et plusieurs alertes en fin de match sur lesquelles Ruffier (sur une tête de Cris 80e puis devant Delgado sollicité par Lisandro 83e) avaient le dernier mot. Au final, ce match plutôt logique n’a pas de quoi rassurer l’OL, incapable de se montrer supérieur à une formation monégasque qui a confirmé qu’elle appréciait les gros rendez-vous.