Face à Toulouse, les Lillois ont beaucoup dominé et ont pu compter sur un grand Gervinho pour s’imposer (2-0). Le LOSC conserve cinq points d’avance sur Rennes, son dauphin.
Le leader lillois avait les honneurs du dernier match de la 23e journée de Ligue 1 ce dimanche soir pour la réception de Toulouse, et il n’a pas manqué sa mission. D’entrée de jeu, le LOSC prenait d’assaut les buts du TFC et se créaient de nombreuses occasions grâce notamment à une défense toulousaine très loin d’être impériale. Deux erreurs de relance dans l’axe offraient à Gervinho puis Sow deux occasions en or d’ouvrir le score, mais l’Ivoirien trouvait Valverde (12e) et le Sénégalais tirait au-dessus (19e). Dans la foulée, Gervinho trouvait la barre en surgissant devant tout le monde sur un tir dévié dans la surface (20e). Seul un tir légèrement trop croisé de Machado rappelait que le TFC pouvait également sortir de sa moitié de terrain (17e). Un terrain justement en piteux état, qui allait donner un gros coup de main au LOSC au moment où, Capoue blessé, le TFC était à 10. Sur une ouverture lointaine, deux défenseurs toulousains glissaient ensemble et Sow filait au but sur le côté droit. Sa frappe était déviée par Valverde sur son poteau et Gervinho reprenait de près pour ouvrir difficilement la marque (1-0, 38e).
Le plus difficile était fait bien sûr et les Lillois pensaient bien s’en donner à cœur joie en seconde période sur les contres. Mais le TFC ne se découvrait pas avec son seul attaquant, et surtout le duo Gervinho et Sow se montrait plutôt mal inspiré dans la finition des actions offensives. Cela débouchait sur une seconde période extrêmement calme en terme d’occasions, même si le meilleur buteur de Ligue 1 vendangeait sérieusement en fin de match. Sans conséquence puisque Gervinho servait parfaitement en retrait De Melo dans les arrêts de jeu, pour une frappe croisée victorieuse du Brésilien (2-0, 94e). Avant un petit marathon de trois semaines, le LOSC faisait donc le plein de points et s’offrait ainsi un petit matelas confortable d’avance sur ses poursuivants dans ce qui ressemble pour le moment à un scénario parfait pour les Nordistes.
