Depuis des mois, il est évident que GoalControl, la société allemande qui est sous-contrat avec la LFP pour la goal-line technology, a des ratés incroyables et des excuses souvent improbables. Dénoncée par une ancienne salariée pour des méthodes parfois folkloriques, cette entreprise a vécu un sale samedi du côté de Troyes avec l'invraisemblable sketch qui a suivi le non-but de Suk, d'abord validé par la goal-line technology. Si la Ligue de Football Professionnel a souvent fait la sourde oreille, cette fois c'est en trop. Et Didier Quillot a annoncé qu'il convoquait ce lundi les responsables de GoalControl, avec qui il y a encore deux ans de contrat.
« Depuis le début de la saison, 177 matches de Ligue 1 ont été joués et il n’y a eu que deux ou trois bugs. Mais de mon point de vue, ce sont deux ou trois bugs de trop. Je ne suis pas énervé. Je suis calme et déterminé à améliorer l’arbitrage en fournissant aux arbitres des moyens fiables. Nous allons donc convoquer notre prestataire dès lundi à la Ligue, de façon à ce que l’on sache de façon claire ce qui s’est vraiment passé. Ensuite, on avisera », menace, dans L’Equipe, le directeur exécutif de la LFP, qui pourrait éventuellement envisager de changer de prestataire, d’autres sociétés ayant eu des résultats nettement plus sérieux ailleurs en Europe.