Dans un match qui tournait largement en faveur des Verts, Saint-Etienne n’a pas su se mettre à l’abri, laissant finalement le PSG revenir de manière inespérée par un contre son camp au bout des arrêts de jeu (1-1). Drôle de rencontre.
Equipe en forme de cette deuxième partie de saison, Saint-Etienne avait promis de tout faire pour réaliser l’exploit. En dehors de premières minutes délicates, les Verts tenaient parole en jouant vers l’avant, et avec justesse. Cela débouchait sur un centre parfait de Debuchy, qui provoquait un petit cafouillage dont Cabella profitait pour marquer de près (1-0, 17e). Paris prenait l’eau, et sur un pénalty très litigieux obtenu par Hamouma, Cabella manquait l’occasion d’effectuer un doublé (31e). Averti sur l’action, Kimpembe perdait son sang-froid en effectuant une grosse faute sur ce même Hamouma, pour récolter un rouge difficilement contestable (41e).
C’était prévisible, même en infériorité numérique, le PSG ne pouvait que réagir après le repos. Et le match changeait donc totalement de perspective, avec des Parisiens qui prenaient le contrôle du cuir, et des Stéphanois qui se montraient dangereux en contre. La fin de match était totalement folle entre le leader qui donnait tout pour égaliser, et une ASSE totalement perdue entre attaquer et défendre. Bamba manquait le cadre à bout portant (62e) et Tannane trouvait la barre (74e). De l’autre côté, Cavani manquait un incroyable but tout fait, seul devant le but vide avec un tir à côté (76e). Dans les arrêts de jeu, Ruffier pensait bien sauver son équipe avec une parade devant Cavani (90e) mais sur un énième ballon mal géré par les Verts, Debuchy marquait contre son camp sur un centre au deuxième poteau (1-1, 92e). La pilule était forcément très dure à avaler pour l’ASSE, qui pensait maintes fois avoir fait le plus difficile, mais peut s’en vouloir de ne pas s’être mise à l’abri. Pour Paris, auteur d’une première période catastrophique, c’est clairement un nul miraculeux, même si le visage montré en seconde période était meilleur.