En raison de la jauge réduite à 5 000 spectateurs par stade, la LFP a demandé à l’État une indemnisation pour couvrir le manque à gagner. Il s’élève à 100 ME.
L’année 2020 restera marquée par l’impact du coronavirus. La dernière saison de Ligue 1 a été arrêtée à dix journées de la fin. Le nouvel exercice du championnat français vit, lui, au rythme des matches à 5 000 spectateurs maximum par rencontre. Une jauge instaurée par l’État dans le but d’éviter une deuxième vague de la pandémie sur le territoire. Préserver la santé des Français est primordial mais la Ligue de football professionnel a son mot à dire. Le manque à gagner est considérable, celui-ci est évalué à 100 ME par L’Équipe. C’est pour cette raison que la LFP demande une indemnisation de l’État. Le directeur exécutif de l’instance, Didier Quillot, en a fait part ce mercredi lors du conseil d’administration de la Ligue.
« Concernant le protocole sanitaire en vigueur, le conseil a réitéré sa demande d’avoir des dérogations à la jauge maximale de 5 000 spectateurs en zone vert. Car aujourd’hui, nous n’avons pas eu une seule dérogation alors que le rugby (Top 14) en a eu deux. Et nous avons aussi travaillé sur une demande d’indemnité de compensation que nous sollicitons au titre des pertes de recettes billetterie et hospitalités liées aux matches en jauge réduite. J’ai fait mention du courrier que j’ai envoyé, en fin de semaine dernière, au Président de la République et au Premier ministre afin de solliciter une indemnisation pour nos clubs », s’exprime-t-il. La billetterie représente l’essentiel des recettes d’un club chaque saison. Cette situation est très inconfortable pour chaque formation, d’autant que les dépenses sont, elles, toujours autant élevées (salaires, etc).