En raison du mouvement des « gilets jaunes », de nombreux matchs de Ligue 1 ont été reportés ces derniers mois.
Cette semaine encore, la Ligue de Football Professionnel a déjà décalé trois rencontres. Pour Didier Quillot, ça commence à faire beaucoup. « Depuis le début de la crise des gilets jaunes, il y a eu 49 demandes de report ou de décalage. 38 matchs de L1 ont été décalés ou reportés et 6 de L2. Nous avons réussi à maintenir 5 rencontres, a résumé le directeur général de la LFP dans L’Equipe. Aujourd'hui, nous sommes dans une situation pénalisante pour notre championnat. »
Les manifestations n’étant pas terminées, la Ligue peut s’attendre à d’autres reports. D’où l’avertissement lancé par Didier Quillot. « Le calendrier est maîtrisé à ce stade, mais on veut alerter. La Ligue 1 est prise en otage, a-t-il dénoncé. Certaines décisions sont très difficiles à accepter. » En effet, le dirigeant reproche à certains préfets des décisions excessives.
Le carnaval qui passe mal
« Certaines préfectures en font trop, a lâché le patron de la LFP. Autant, pour le premier week-end des gilets jaunes, nous n'avons pas voulu mettre à risque l'ordre public. Mais maintenant, avec la prolongation du mouvement et les décisions prises qui sont difficiles à comprendre, nous refusons les demandes de report et nous négocions. » Sauf que les préfectures gardent le dernier mot, comme pour le match entre Bordeaux et Montpellier prévu vendredi, et décalé à mardi, notamment à cause d’un carnaval programmé dimanche…