A la suite des incidents du match OL-OM, une réunion d’urgence s’est tenue mardi matin au ministère de l’Intérieur.
Gérald Darmanin, Éric Dupond-Moretti et Roxana Maracineanu étaient présents ainsi que Vincent Labrune, Jean-Michel Aulas et Pablo Longoria. L’objectif de ce rendez-vous au sommet était d’évoquer la recrudescence de violence dans les stades de Ligue 1 depuis le début de la saison et bien sûr de trouver des solutions pour la faire diminuer au plus vite avant qu’un drame se produise. Dans son édition du jour, La Provence fait le bilan de cette réunion au plus haut sommet des strates de l’Etat et du football français. Et le quotidien marseillais, qui a laissé trainer ses oreilles à la Commanderie, croit savoir que l’OM est sorti plutôt satisfait de ce rendez-vous. « Cela va dans le bon sens » explique-t-on à Marseille alors qu’un nouveau rendez-vous est programmé dans quinze jours.
Plus d'interdictions de stade, une nécessité ?
A l’issue de celui-ci, des propositions concrètes seront transmises à Jean Castex, qui aura ensuite le luxe de trancher dans le vif en prenant des décisions rapidement. Pour le quotidien marseillais, un point est central et déterminant, les interdictions de stade. « Les différentes parties se sont toutes entendues sur l'importance des sanctions individuelles et la nécessité de prononcer plus d'interdictions de stade (moins de 1 000 à l'heure actuelle contre près de 10 000 en Angleterre) » peut-on lire dans les colonnes de La Provence, qui croit donc savoir que l’une des pistes envisagées est plus ou moins de copier l’Angleterre où les interdictions de stade sont distribuées comme des petits pains. Outre-Manche, les supporters sont prévenus. Au moindre incident dans un match de Premier League ou de division inférieure, le fauteur de trouble en question peut définitivement faire une croix sur son accès à un stade. Un modèle que le football français, contraint et forcé, pourrait copier dans les semaines à venir.