François Letexier est devenu la référence française de l'arbitrage ces derniers mois. Néanmoins, l'arbitre de la finale de l'Euro 2024 n'a pas que le football à l'esprit. Son vrai métier lui procure autant d'émotions que le sifflet.
Apprécié ou détesté, François Letexier n'en demeure pas moins le numéro 1 de l'arbitrage français depuis plusieurs mois. Le Breton de 35 ans s'est vraiment affirmé sur la scène européenne en 2024. Il a dirigé le choc Real Madrid-Manchester City en quart de finale de C1 avant la finale de l'Euro 2024 Espagne-Angleterre. Il était encore récemment au sifflet du classique OM-PSG. Si son choix d'exclure Amine Harit a été critiqué, personne n'a véritablement remis en cause sa désignation. Une belle carrière dans le football l'attend. Néanmoins, François Letexier n'en oublie pas sa carrière professionnelle hors des terrains.
Letexier fier d'être commissaire de justice
L'arbitre français s'est confié au média Brut sur son métier de commissaire de justice. « J'ai fait un parcours juridique, et c'est à partir de la licence, que j'ai connue ce milieu-là, avec un intervenant qui était à l'époque le président de la chambre régionale des huissiers de justice, j'ai découvert un métier de terrain, très pratique, c'est vraiment ça qui m'a plu. On est face à des gens, on n'a pas de routine qui se crée », a t-il indiqué. Une profession qui le place dans un rôle proche de celui d'arbitre sur les terrains de football.
🚨François Letexier, meilleur arbitre français, qui a notamment arbitré la dernière finale de l’EURO est également… huissier de justice. 👮♂️🟥
— BeFootball (@_BeFootball) November 5, 2024
Bien qu’il ait une carrière internationale, il n’a pas délaissé son métier d’huissier, et effectue les 2 au quotidien.
(@brutofficiel) pic.twitter.com/qA9CB1MMBi
« Le football génère des comportements assez dingues au niveau des émotions et dans mon travail de commissaire de justice, souvent, lorsque j'agis en action de recouvrement, ma présence n'est pas forcément souhaitée, les situations génèrent là aussi des réactions auxquelles je dois m'adapter. Ce sont deux professions qui se concilient très bien, puis ça me permet de penser à autre chose et de revivre une vie un petit peu plus normale », a t-il analysé. Deux casquettes qui l'obligent à devoir trancher des situations complexes et d’être parfois vu comme quelqu'un de sévère voire d'injuste. De quoi l'aider à être encore plus performant comme arbitre.