Vent de révolte dans le vestiaire du PSG, et ceux qui ont laissé filtrer leurs états d'âme sont dans le viseur de Luis Enrique pour dégager au plus vite du club.
Il y a comme une odeur de souffre entre les murs du PSG. Les deux derniers résultats négatifs (défaite au Bayern et nul à domicile contre Nantes) ont délié les langues, et dans différents médias, plusieurs joueurs se sont confiés par le biais de leur entourage sur les difficultés à suivre Luis Enrique cette saison. C’était certainement le cas l’an dernier également, mais la personnalité forte de Luis Enrique et son soutien par la direction en faisaient un intouchable. Le vent a tourné et certains joueurs français se rebellent clairement, à l’image de Presnel Kimpembe, Randal Kolo-Muani ou Ousmane Dembélé. Une façon d’éviter de se remettre en cause pour des joueurs, mais aussi une fragilisation claire de Luis Enrique, qui commence à comprendre le bourbier que peut être le PSG quand les choses ne vont pas bien.
Luis Enrique épluche la presse
Et ce mardi, L’Equipe dévoile quelques détails savoureux sur la façon dont l’entraineur espagnol perçoit les choses. Peu ouvert à la discussion et désireux de sans cesser renouveler ses choix tactiques et individuels, l’ancien sélectionneur de la Roja a déjà confié en conférence de presse qu’il ne lisait pas vraiment les articles sur les rumeurs qui courent au PSG. Selon le quotidien sportif, c’est totalement faux et Luis Enrique surveille bien évidemment ce qui se dit sur lui, ou les échos de son vestiaire dans la presse. Il est d’ailleurs décrit comme « énervé » par cette situation où une partie du vestiaire se retourne contre lui. Et cela pourrait aller beaucoup plus loin.
Trois joueurs français visés
En effet, l’ancien milieu de terrain est persuadé d’avoir toujours les pleins pouvoirs au PSG, et il compte bien se venger de tous ceux qui lui cassent du sucre dans le dos. « Il assure, en privé, qu’il fera le ménage dans son effectif en temps voulu », glisse ainsi L’Equipe, pour qui Luis Enrique se voit bien continuer de bénéficier de l’appui la direction pour envoyer loin tous ceux qui osent s’attaquer à sa gestion du groupe. Un message directement adressé aux joueurs mécontents, et qui risquent de tâter du banc de touche dans les prochaines semaines. Contre Nantes, Ousmane Dembélé a été mis sur le banc de touche, Randal Kolo-Muani n’a pas joué une minute, et Presnel Kimpembe a été envoyé en tribunes. Le bras de fer a commencé, et Luis Enrique en est un fervent adepte.