En plein mercato, les comptables des clubs pros français s'arrachent les cheveux en oyant les revenus des droits TV être calculés. Cela peut se comprendre.
La saison de Ligue 1 reprend ses droits ce vendredi soir avec le match entre Le Havre et le PSG et le changement de diffuseur risque de laisser des téléspectateurs sur le carreau. DAZN a récupéré in extremis les droits TV de la Ligue 1 pour huit matchs sur neuf, en laissant un à BeIN Sports, pour un montant total de 500 millions d'euros. L’addition est salée pour les passionnés de football, qui doivent lâcher 50 euros pour tout suivre s’ils sont motivés, avec en plus un traitement revu à la baisse niveau qualité sur la plateforme britannique. Et pour ces prestations, le football français n’y est pas non plus gagnant puisque les droits TV ont chuté comme jamais depuis 20 ans.
La baisse vertigineuse des revenus
Et ce vendredi, L’Equipe fait l’addition avec les chiffres publiés et la répartition programmée. Globalement, la perte de revenus des droits TV pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 sera de 60 %. Pour donner un exemple parlant, s’il est en tête de tous les revenus possible cette saison comme c’est souvent le cas, le PSG gagnerait 16,1 millions d’euros en terme de droits TV. Avec l’ancien contrat, c’est ce que touchait le 13e du championnat de France les années précédentes. Si on prend en compte les droits internationaux revus à la hausse, le Paris SG pourrait monter à 22 millions d’euros de revenus, soit très loin des 60 ME qu’il a touché la saison dernière.
Droits TV : DAZN arrive, Médiapro c'était pas si mal https://t.co/ktOKS19oI1
— Foot01.com (@Foot01_com) August 15, 2024
Il en va bien évidemment de même pour tous les clubs, y compris en Ligue 2 où le club le plus suivi et le plus performant peut empocher un maximum de 2,3 millions d’euros de droits télés, soit une baisse de 50 % par rapport à l’exercice précédent. Voilà qui explique aussi pourquoi, derrière les machines que sont le PSG, l’OL, l’OM, Monaco et même Rennes avec ses gros moyens, c’est le calme plat sur le mercato français et certains clubs n’ont tout simplement pas recruté.