Contrairement aux rumeurs qui ont circulé samedi, aucun accord définitif n'a été signé entre Beinsports, DAZN et la Ligue 1 alors que le championnat débute dans quatre semaines.
Sept jours après un accord de principe entre la Ligue de Football Professionnel et les deux chaînes sportives, et alors que L'Equipe annonçait un accord total entre Beinsports et DAZN pour la répartition des matchs, et notamment les fameux PSG-OM et OM-PSG, objets de tout l'intérêt des deux diffuseurs, rien n'a été signé. Et, tandis que la saison de Ligue 1 commence le week-end du 16 août, le championnat de France n'a pas encore de diffuseurs. Si le dossier du match que devra diffuser la chaîne sportive qatarie à chaque journée de championnat est réglé selon plusieurs sources, c'est la fameuse clause de sortie qui pose un problème. La Ligue 1 souhaite pouvoir remettre le dossier à plat dans deux ou trois ans, au cas où un nouveau diffuseur voudrait revenir négocier, Canal+ particulièrement, ce que DAZN refuse, estimant que son offre à 400 millions d'euros ne valait que sur 5 ans et pas moins.
La LFP pousse, mais DAZN et Beinsports ne reculent pas
Il n’y a pas encore d’accord total entre la LFP, DAZN et BeIN. L’instance du football français pousse ces dernières heures mais rien de fait…@RMCsport #RMCLive #DroitsTV
— Arthur Perrot (@ArthurPerrot) July 20, 2024
Et depuis dimanche dernier, même si les négociations sont intenses, aucun accord n'a été trouvé. Journaliste pour RMC et BFM, Arthur Perrot confirme que les choses évoluent positivement, mais que ça coince encore très fort, au grand désarroi de Vincent Labrune et de ses services. « Il n’y a pas encore d’accord total entre la LFP, DAZN et BeIN. L’instance du football français pousse ces dernières heures mais rien de fait… », constate notre confrère. Une information confirmée par L'Equipe, qui fait remarquer que le temps presse puisque pour l'instant le grand public ne peut pas connaître le prix d'abonnement aux deux chaînes pour suivre la Ligue 1 et que la communication sur ce sujet risque de passer au second plan à l'heure où les Jeux Olympiques de Paris vont occuper le devant de la scène.