Soupçonné d’avoir eu un comportement discriminatoire et raciste lors de son passage à l’OGC Nice, Christophe Galtier a livré ses vérités en niant tout en bloc.
Libre de tout contrat depuis sa mise à l’écart du Paris Saint-Germain en juillet dernier, Christophe Galtier a eu le temps de digérer tous les événements qui l’ont tiré vers le bas au cours de ces derniers mois. Parmi les moments les plus difficiles que l’entraîneur français a eu à traverser durant sa période au PSG, l’affaire de soupçons racistes l’a particulièrement touché. Il faut dire que Julien Fournier, son ancien directeur sportif à Nice, l’a accusé d’avoir eu des propos discriminatoires, racistes et islamophobes durant la période du ramadan. Poursuivi par la justice pour « harcèlement moral et discrimination à raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race ou religion déterminée », Galtier répondra de ses actes en décembre prochain. En attendant, il a tenu à mettre les points sur les i en détruisant tous les mauvais bruits autour de lui.
« Je ne peux pas accepter qu’on dise que Christophe Galtier est un raciste »
🗣️ Christophe Galtier revient sur les accusations portées par Julien Fournier, ancien directeur du football à l'OGC Nice
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) September 17, 2023
🗨️ "C'est faux. (...) Je ne peux pas accepter qu'on dise de moi que je suis raciste. Je suis l'opposé de ça" pic.twitter.com/zxC6I8s4gT
« Les accusations de racisme ? C’est archi-faux. On sait qui je suis. Mes joueurs ont géré le ramadan comme ils l’ont souhaité. Je ne peux pas accepter qu’on dise que Christophe Galtier est un raciste. Je suis à l’opposé de ça. Je suis toujours resté droit, debout. Je n'ai pas eu de prise de parole auparavant parce qu'il y a eu un tel déferlement médiatique sur des sujets aussi sensibles. C'est très difficile à supporter, d'autant plus que j'estime que c'est injuste. J'ai accusé le coup, mais maintenant, je suis très combatif. Je vais m'expliquer au mois de décembre. Je ne suis pas accusé de racisme. La première accusation, c'est pour harcèlement moral, la deuxième pour discrimination sur certains joueurs. Mais les gens du football, les joueurs et dirigeants me connaissent. On sait qui je suis. Évidemment, dans une telle affaire, on retient cette phrase, pas tous les gens qui ont apporté leur soutien. Sur le ramadan, en tant qu'entraîneur, je n'ai qu'une obsession: la santé des joueurs et la performance de mon équipe. Mes joueurs ont géré le ramadan comme ils l'ont souhaité, et ils ont tous joué », a expliqué, sur Canal+, l’ancien entraîneur du PSG, qui espère maintenant avoir gain de cause devant la justice pour pouvoir ensuite retrouver un banc de touche.