Dans sa chronique sur le site de France Football, José Anigo est revenu sur le rôle des consultants et leurs relations parfois difficiles avec les joueurs ou entraîneurs critiqués.
« C’est facile de parler dans un studio de télévision », avait répondu Michel, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, après les critiques sévères de Pierre Ménès sur le match nul contre Guingamp (0-0, 20 e journée). Une nouvelle preuve, si besoin était, que les mots des consultants ne sont pas toujours acceptés. Mais si ces grandes gueules n’ont pas du tout la cote auprès des acteurs, cela n’empêche pas José Anigo de prendre leur défense.
« Les consultants ne sont pas super bien perçus dans le milieu du foot. Ils passent souvent pour des aigris, des jaloux, des donneurs de leçons. Dans les vestiaires, certains d’entre eux prennent cher. Très très cher, même ! L’explication est assez simple: dans le foot, on n’a pas un grand sens de l’humour et encore moins de l’autocritique », a expliqué l’ancien coach de l’OM, visiblement fan de Ménès et de Daniel Riolo qu’il qualifie de « dézingueurs professionnels ».
« Vive les dézingueurs ! »
« Ils en ont fait leur fonds de commerce. Ils vannent et balancent toutes les dix secondes. Et moi ça ne me gêne pas, a ajouté Anigo. J’ai d’ailleurs déjà eu des chamailleries avec Pierre mais je dois reconnaître qu’il a une analyse technique souvent assez juste. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas un ancien pro qu’il dit forcément des conneries. Il en dit aussi mais il faut lui reconnaître une certaine habileté dans l’art de se foutre de la gueule du monde. Vive les dézingueurs qui ont une vraie utilité dans le débat ! » Plus facile à dire après avoir quitté la Ligue 1…