Passé à tabac, l'entraîneur de Créteil ne jette pas l'éponge

Hubert Velud ne cédera pas. Passé à tabac il y a quelques jours à cause de ses compositions d'équipe par trois hommes cagoulés, l'entraîneur de Créteil n'a pas l'intention de quitter son poste. Interrogé dans les colonnes du Parisien ce jeudi, il revient sur l'agression dont il a été victime. S'il reconnaît que son retour « se fera sous certaines conditions », pas question de céder face aux menaces, qu'elles soient verbales ou physiques.

« Le plus dur est de récupérer du choc psychologique. Ce n'est pas évident de trouver le sommeil. Sur le plan physique, même s'il y a quelques séquelles et quelques douleurs, on récupère plutôt vite. Les bornes ont été dépassées !  Cela ne réduit en rien ma motivation. Bien sûr, il faudra tenir compte de ce qu’il m’est arrivé car ce n’est pas normal. Mais ma passion pour ma profession reste intacte. Je suis trop passionné pour m’arrêter. Je ne remets pas en cause l’idée de revenir.  Je suis en contact permanent avec Rui (Pataca, l’entraîneur adjoint) et je compte sur eux pour faire un résultat », a expliqué Hubert Velud, qui traverse une nouvelle épreuve dans sa vie, un peu plus d'un an après avoir été mitraillé avec l'équipe du Togo, qu'il dirigeait, avant la CAN 2010 en Angola.