Le match amical Brésil-Tunisie au Parc des Princes promettait une belle fête du football. Toutefois, les premiers incidents sont intervenus d'entrée dans les tribunes avec la Seleçao en principale victime.
A deux mois de la coupe du monde, le Brésil a fait un beau cadeau aux Français. La Seleçao a programmé ses deux matches de préparation contre le Ghana et la Tunisie en France, au Havre puis ce mardi soir à Paris. Si la rencontre contre les Aigles de Carthage au Parc des Princes était attendue par toute la communauté tunisienne, elle était aussi crainte par les autorités françaises. Alors que les incidents dans les stades ont été nombreux ces derniers mois, le dispositif de sécurité a été solidement mis en place. Mais, ce fut insuffisant pour éviter de voir la soirée déjà gâchée.
Banane et lasers, le Brésil visé par certains supporters
Dans une première période largement dominée par le Brésil, deux faits ont suscité la réaction des forces de sécurité. Le premier, un grand classique, sont les lasers utilisés par les supporters tunisiens contre les joueurs brésiliens. Comme le révèle le Parisien, le match a été interrompu pour demander aux fautifs de ne plus user de ces engins.
Match interrompu au Parc le temps de faire une annonce pour demander aux supporters tunisiens
— Le Parisien | PSG (@le_Parisien_PSG) September 27, 2022
d'arrêter les lasers dans les yeux des joueurs brésiliens #BRETUN
Une banane a été jetée en direction de Richarlison pendant sa célébration. La sécurité a essayé de trouver l’auteur de ce geste, mais visiblement sans succès #BRETUN
— Eric Frosio (@froz91) September 27, 2022
Plus grave, des faits de racisme ont eu lieu selon le journaliste Eric Frosio, qui suit la Seleçao pour l'Equipe. Richarlison auteur du deuxième but brésilien à la 19e minute a été la victime de ces faits. « Une banane a été jetée en direction de Richarlison pendant sa célébration. La sécurité a essayé de trouver l’auteur de ce geste, mais visiblement sans succès », a t-il écrit sur Twitter. De quoi embarrasser une nouvelle fois les autorités françaises, déjà ébranlées par les incidents en marge de la finale de la Ligue des champions en mai dernier. D'autant que l'hymne brésilien a été copieusement sifflé, et qu'un Neymar agacé a été la cible de plusieurs gros tacles tunisiens, avec un carton rouge au final pour les Aigles de Carthage.